Moisson Kamouraska craint le bris de service
L’inflation faisait mal, et Moisson Kamouraska était aux premières loges pour le constater. Les statistiques du dernier Bilan-Faim le confirmaient : l’aide alimentaire avait progressé de près de 40 % dans la région depuis 2019. Les ressources financières et alimentaires, elles, commençaient maintenant à manquer. Si on faisait abstraction de la pandémie, Moisson Kamouraska n’avait jamais aidé autant de personnes que dans la dernière année. Au 31 mars 2023, elles étaient 7644, une augmentation de 13 % par rapport à 2022, mais de 37 % en comparaison avec 2019. À l’approche de la saison des paniers de Noël, Moisson Kamouraska estimait la situation criante, car cette demande supplémentaire s’ajouterait à celles déjà récurrentes durant toute l’année. Mireille Lizotte, directrice générale, évoquait même des risques de bris de service.
Un centre-ville envoûtant à La Pocatière
La 17e édition de l’Halloween à La Pocatière, sous le thème Ça grouille en bibitte!, se terminait en beauté par la fête populaire sur la 4e Avenue Painchaud. Dégustations gratuites d’insectes avec la Bibitte mobile, jeux gonflables, musique, danse, orchestre, maïs soufflé, bouillon de poulet et soupe de citrouille, ainsi qu’une parade de chars allégoriques, la joie, les sourires et le partage étaient bel et bien présents pour cette fête devenue, avec les années, l’événement phare de La Pocatière, et sûrement un des événements importants pour l’entièreté de la région. Plusieurs commerces de la 4e Avenue ont également participé aux festivités en donnant des friandises aux personnes costumées allant les rencontrer.
Le nouveau maire de Sainte-Anne ouvert à la fusion
Les temps ont changé, même à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. La municipalité d’un peu plus de 1500 habitants en périphérie de La Pocatière, ville dont elle s’est séparée en 1960, jonglait avec l’idée de « rentrer au bercail ». Encore beaucoup d’eau coulera sous les ponts avant que cette réalité ne se concrétise, mais le nouveau maire Jean-François Pelletier en parlait de façon décomplexée, comme aucun de ses prédécesseurs n’avait osé le faire auparavant. Les processus administratifs et les redditions de comptes gouvernementales, toujours de plus en plus complexes et nombreux pour les petites administrations municipales fonctionnant avec le minimum de ressources humaines, étaient au nombre des raisons invoquées pour justifier la participation de la Municipalité au processus d’étude de regroupement avec La Pocatière.
Une reconnaissance pour le comité des usagers Montmagny-L’Islet
Dans le cadre du congrès annuel du Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU), celui de Montmagny-L’Islet était reconnu parmi ses pairs pour ses efforts efficaces de diffusion d’information sur les droits des usagers dans le réseau de la santé. Le comité Montmagny-L’Islet était récompensé précisément dans la catégorie « Informer la population sur les droits », directement des mains de la ministre des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, qui s’était déplacée pour l’occasion.
Des arbres couperont le bruit à la Maison du Kamouraska
La Ville de La Pocatière répondait à la demande d’une citoyenne en annonçant qu’elle planterait un mur d’arbres aux bretelles de la sortie 439, où se situe la Maison du Kamouraska. Ainsi, plus de 1300 arbres seraient plantés dans les terre-pleins des quatre bretelles qui donnent accès au centre-ville de La Pocatière. À maturité, ceux-ci bloqueront la vue sur l’autoroute 20, en plus de diminuer le bruit émanant de la circulation. Ce projet de reboisement social serait réalisé dans la prochaine année, de concert avec Arbre-Évolution Coop. Il s’agissait du deuxième projet de ce type que la Ville de La Pocatière effectue avec la coop de L’Islet, le premier ayant permis de ceinturer le parc industriel Charles-Eugène-Bouchard, voisin du Motel Le Martinet et de l’usine Alstom, de 501 arbres et 24 arbustes en 2018.
Publicité P.A. Michaud dévoile son nouvel environnement
Plus d’une centaine de personnes assistaient à l’inauguration officielle des nouveaux locaux de l’entreprise Publicité P.A. Michaud. Jadis située sur la 4e Avenue Painchaud, face à l’ancien bâtiment du concessionnaire Thibault GM, l’entreprise, propriété de Gabriel Hudon depuis 2017, déménageait dans un local plus grand et plus lumineux, au Carrefour La Pocatière. Dotés d’une salle d’exposition plus spacieuse et d’un entrepôt de production plus dégagé en hauteur, ces nouveaux espaces ont été décrits par le propriétaire comme étant un plus pour ses clients, mais avant tout pour ses employés.
Des travaux l’an prochain si tout va bien à la Salle André-Gagnon
Le projet d’agrandissement de la Salle André-Gagnon à La Pocatière se faisait attendre depuis quelques années, mais tout portait à croire que 2024 allait être la bonne. L’appel d’offres pour trouver l’entrepreneur qui procédera à l’agrandissement et à la rénovation de la salle devait être lancé sous peu, ce qui permettrait de lancer le chantier le printemps prochain. Le coût de construction était évalué à 5,5 M$, mais le projet global avoisinait les 7,2 M$. Ce montant incluait les frais des services professionnels déjà engagés en architecture, ingénierie et chargé de projet.
Une première femme élue à la présidence de l’UPA du Bas-Saint-Laurent
L’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent était désormais représentée par la première présidente de son histoire : Nathalie Lemieux. À la suite de son élection, l’agricultrice et acéricultrice de Saint-Pascal promettait un changement de ton, et une approche axée davantage sur la concertation. Nathalie Lemieux était déjà première vice-présidente de l’exécutif de l’organisation depuis deux ans. Originaire de Cap-Saint-Ignace, cette diplômée de l’ITA (aujourd’hui l’ITAQ) en gestion et technologies d’entreprise agricole s’impliquait dans différentes organisations à vocation agricole depuis une vingtaine d’années. Par le passé, elle a déjà siégé au Syndicat des agricultrices de la Côte-du-Sud, et elle a déjà été présidente du syndicat local de l’UPA du Kamouraska. Elle a également travaillé quelques années au Groupe conseil agricole de la Côte-du-Sud comme technicienne en agroenvironnement, avant de créer son entreprise acéricole et de s’impliquer davantage au sein de la ferme familiale.
Moisson Kamouraska inaugure ses nouveaux locaux
Devant de nombreux commanditaires, élus et représentants d’organismes communautaires partenaires, Moisson Kamouraska procédait à l’inauguration officielle de son nouveau bâtiment sur la route 230 à La Pocatière. L’organisme y a pignon sur rue depuis la fin de l’hiver dernier. Ce nouveau bâtiment, dont l’investissement total avoisine les 2 M$, est d’une superficie de 7221 pi2. Il comprend des bureaux, un nouvel entrepôt pouvant contenir jusqu’à 100 palettes de denrées alimentaires, une épicerie sociale, une cuisine pour la transformation alimentaire, et un salon-salle à manger qui fait aussi office de milieu de vie pour la clientèle.
Le diocèse de Sainte-Anne sur le point de revoir ses méthodes de financement
Une petite révolution attendait le diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Confronté à des besoins financiers qui ne vont pas en diminuant, un plan de financement ambitieux s’apprêtait à être déployé, apportant de nouvelles approches, une nouvelle philosophie, et des moyens de collecte actualisés. Pour y parvenir, des dons en ligne ou par le biais de codes QR, des prélèvements autorisés, ou encore des dons successoraux comme le produit d’une assurance vie, une somme forfaitaire, des biens meubles, ou encore des montants investis dans des produits financiers sont autant de suggestions émises dans le plan de financement, qui seraient proposées progressivement en alternative aux quêtes ou aux capitations annuelles.
Le Centre de jour communautaire Cormoran inaugure ses nouveaux locaux
Les nouveaux locaux du Centre d’action bénévole Cormoran étaient inaugurés à Saint-Pascal. Après quelques années à se déplacer à travers le Kamouraska pour la réalisation des activités, il était venu le temps pour le Centre d’action bénévole Cormoran de réfléchir à l’avenir du centre de jour communautaire. En accord avec le CISSS du Bas-Saint-Laurent, il était décidé de tenir les activités de centre de jour à un seul endroit central, soit Saint-Pascal. Le Centre de jour communautaire Cormoran accueille des personnes âgées de 65 ans et plus, en perte d’autonomie ou à profil gériatrique, vivant principalement à domicile ou dans de petites résidences pour aînés, et ayant des besoins de stimulation cognitive ou physique, de répit pour les proches, de socialisation, etc.
Deux nouveaux partenaires de choix pour le prochain Gala Reconnaissance de la CCKL
L’enthousiasme était palpable le 1er novembre dernier dans les locaux de la MRC de L’Islet à Saint-Jean-Port-Joli. La directrice de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL), Nancy Dubé, annonçait deux partenaires majeurs pour le Gala Reconnaissance 2024 : le Centre d’aide aux entreprises (CAE) Montmagny-L’Islet, et de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Kamouraska. Ces deux organismes d’importance se voyaient attribuer la prestigieuse mention partenaire Champagne qui, disait-on, était une première, et l’une des nombreuses nouveautés de l’événement Vins & Fromages prévu pour le samedi 27 janvier au Centre Bombardier de La Pocatière.
La Pocatière perd un grand amoureux du français
Une figure marquante du milieu pocatois de l’éducation et de la culture décédait. André Bonsang contribuait, au long de sa vie et de sa carrière, à enrichir la culture générale de milliers de ses concitoyens, et laissait derrière lui le souvenir d’un passionné de la langue et des mots. Né à Herve, en Belgique, en 1938, il s’embarquait en 1968 pour le Québec et La Pocatière, où il habitera le reste de sa vie. Auteur de théâtre prolifique — il a écrit pas moins de 39 pièces, a joué dans une quarantaine d’autres, et a mis en scène 64 spectacles, dont plusieurs opérettes avec la Société d’art lyrique de La Pocatière —, il était connu de plusieurs comme enseignant de français à l’École polyvalente de La Pocatière, dès son ouverture dans les années 1970.
Aisha Issa quitte la direction de l’ITAQ
Dans un silence presque complet, la directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) Aisha Issa quittait son poste le 8 novembre. Aucun communiqué de presse n’était publié à ce moment par l’ITAQ. Seul un avis de nomination annonçant sa successeure par intérim était envoyé en fin de journée le 9 novembre. Une communication interne transférée au Placoteux le 8 novembre est ce qui avait permis de diffuser l’information, en plus de l’avis de nomination publié le jour même par le conseil des ministres au sujet de Karine Mercier, officialisée directrice générale par intérim. Le président Alain Chalifoux et le conseil d’administration ont finalement mis plus d’une semaine avant de réagir par communiqué de presse au départ de Mme Issa, après avoir décliné toutes les demandes d’entrevue formulées par les médias locaux de Kamouraska-L’Islet et de la région de Saint-Hyacinthe.
L’optimisme demeure chez Alstom quant au tramway de Québec
Le tramway de Québec pourrait ne jamais voir le jour, mais l’optimisme demeurait chez Alstom. Le président du syndicat des employés de l’usine de La Pocatière estimait que la multinationale pouvait livrer d’autres solutions en mobilité durable, advenant que le projet initial ne se concrétise pas. Le 24 avril dernier, la Ville de Québec signait un contrat de 569 M$ avec la multinationale Alstom afin qu’elle conçoive, fournisse et entretienne le tramway pour une durée de 30 ans. Les 34 rames prévues dans le cadre de ce contrat devaient être assemblées à l’usine de La Pocatière. Or, avec la désignation par Québec de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour procéder à une nouvelle analyse concernant de potentiels projets de transport collectif dans la vieille capitale, le tramway pourrait ne jamais se réaliser. « On a de l’ouvrage pour le moment. Mon impression, c’est que Québec va seulement être décalé dans le temps », déclarait à ce moment le président du syndicat.
Le passage des camions forestiers dérange à Saint-Gabriel-Lalemant
Ils seraient au nombre de 1000 par année, et leur passage était loin d’être bien accueilli. Les camions qui transportent le fruit des coupes forestières sur les terres publiques au sud de Saint-Gabriel-Lalemant posaient depuis un an des questions de sécurité, et accentuaient la dégradation de la chaussée au cœur de la petite municipalité kamouraskoise. Rien pour aider, ces mêmes camions avaient même pris l’habitude d’éviter l’arrêt à l’intersection de la rue Principale et de l’avenue des Érables en coupant par le stationnement du bureau municipal. La Municipalité a dû prendre les grands moyens en ceinturant son stationnement de boîtes à fleurs pour que cesse cette pratique. Le maire Gilles DesRosiers se tournait maintenant vers le député de Côte-du-Sud, à la suite d’une rencontre infructueuse sur le sujet avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable, avec et un représentant du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.
Saint-Pamphile demande au MTQ d’entretenir son réseau pluvial
À la suite des pluies diluviennes reçues le 1er juillet sur son territoire, et des dommages ayant été causés par les pluies en question à une trentaine de propriétés de la localité, la Municipalité de Saint-Pamphile demandait au ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMDQ) d’entreprendre des démarches d’entretien et de rétablissement du réseau pluvial, situé sur la rue Principale ainsi que sur la route Elgin Nord (route 204). On demandait aussi d’étudier l’optimisation du réseau pluvial dans le secteur du 722 au 632 de la même artère.
Le Menuiserie communautaire du Kamouraska trouve un allié de taille
Le projet de Menuiserie communautaire du Kamouraska trouvait un allié de taille chez le Carrefour 50 + du Québec. Implanté dans quatorze municipalités du Kamouraska, il permettrait au comité fondateur créé le 20 septembre dernier de faire la tournée des municipalités de la MRC pour présenter le projet aux différentes communautés kamouraskoises.
Le centre multidisciplinaire Rebond inaugure ses installations
Le centre multidisciplinaire Rebond, situé à l’église de Saint-Germain-de-Kamouraska, procédait à l’inauguration officielle de ses installations intérieures. Le projet avait pris son envol lorsque la Fabrique, en 2021, avait décidé de fermer l’église, faute de fidèles. Par la suite, elle avait cédé le bâtiment gratuitement au Cirque de la Pointe-Sèche. Toutefois, il s’agissait de la seconde mouture du projet pour cet établissement qui servait jusqu’à tout récemment comme lieu de culte pour les pratiquants catholiques du secteur. Le centre multidisciplinaire Rebond abrite une école de cirque, un espace avec de l’équipement d’entraînement et des haltères, un gym d’escalade de bloc, et un trampoline — tous situés à l’emplacement des bancs d’église de naguère. De plus, un atelier de poterie remplace désormais la sacristie, derrière.
Le CSS de la Côte-du-Sud lance son programme de développement hockey
Initié par le directeur général du Centre de services scolaire (CSS) de la Côte-du-Sud, Jean-Marc Jean, un programme scolaire de développement hockey était officiellement lancé le 7 novembre au Centre Rousseau de Saint-Jean-Port-Joli. Les Alliés de Montmagny-L’Islet, l’Everest de la Côte-du-Sud et les MRC de L’Islet et de Montmagny en étaient les principaux partenaires. Ce programme offre aux élèves athlètes de troisième à cinquième secondaire une occasion unique de combiner leur passion pour le hockey avec une éducation de qualité. En effet, ils pourront pratiquer le sport national des Québécois sur le temps de classe, et ce, tout en perfectionnant leurs habiletés grâce à l’encadrement et à la supervision de Simon Labrecque et de Raphaël Saint-Laurent, les entraîneurs de l’Everest de la Côte-du-Sud. Le soutien pédagogique des élèves relève par ailleurs de la direction du Programme scolaire de développement hockey, ainsi que du personnel de l’école secondaire qu’ils fréquentent.
Combattre la faim par le pouvoir de la collation
Nul n’est égal devant la faim. Cette réalité était à l’origine du projet pilote d’une grand-maman de Rivière-Ouelle, Je collationne, démarré en septembre dernier à l’école des Vents-et-Marées. L’objectif était d’offrir trois collations par jour aux élèves de la maternelle à la sixième année, et cela, jusqu’à la fin de la présente année scolaire. L’idée partait d’un constat simple : lorsque les enfants quittent les CPE pour faire leur entrée à l’école primaire, les inégalités s’installent entre eux, la faim étant l’une d’entre elles. Si les parents n’ont pas les moyens d’offrir repas ou collations à leurs enfants, c’est l’estomac vide qu’ils devront passer leur journée sur les bancs d’école. Plus d’un mois après le début du projet pilote, le directeur de l’établissement, Étienne Michaud, confirmait ses bienfaits dans le quotidien de tous les élèves.
Les élus locaux réagissent à la disparition prochaine du Publisac
Les élus de Kamouraska-L’Islet étaient nombreux à déplorer la fin prochaine du Publisac dans la région. Le préfet de la MRC de Kamouraska, Sylvain Roy, estimait que cette réalité allait nuire à l’information locale. Quant à son homologue d’alors à la MRC de L’Islet, Anne Caron, elle souhaitait mettre le sujet à l’ordre du jour à la prochaine rencontre des maires, afin de discuter de cet enjeu qui touche l’entièreté de la région. Le député caquiste de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, réitérait quant à lui la volonté de son gouvernement d’accompagner les médias dans cette période de transition.
La requalification de l’église mobilise une rencontre publique à Sainte-Félicité
Le sort qui attend l’église de Sainte-Félicité-de-L’Islet était au cœur des discussions de la dernière rencontre publique visant à doter la localité d’un plan de développement pour les dix prochaines années. Centre multimédia, logements pour la communauté, ou encore halte-service au sous-sol pour les passants, les idées mobilisaient autant qu’elles divisaient. Le devenir de l’église n’était qu’un point parmi tant d’autres à l’ordre du jour, mais il a éveillé les passions de la dizaine de citoyens présents à cette rencontre du 14 novembre en soirée. L’idée que le bâtiment soit transformé en immeuble à logements inquiétait grandement, en raison d’une étude commandée par la Municipalité de Sainte-Félicité afin d’évaluer les besoins en logement sur son territoire en fonction de diverses clientèles.
La Résidence des Bâtisseurs La Pocatière procède à l’inauguration de ses installations
Avec déjà plus de 50 % d’occupation de ses 199 unités disponibles, la Résidence des Bâtisseurs de La Pocatière procédait à son inauguration officielle. L’ambiance y était festive. Les dignitaires et partenaires présents ainsi que les résidents de l’endroit appréciaient fortement leur soirée. L’animation musicale de l’événement était assurée par l’École Destroismaisons, alors que les nombreuses personnes présentes ont pu profiter de la magnifique exposition de tableaux de l’artiste locale Geneviève Bard.
1 000 000 $ remportés avec l’Extra à Saint-Pascal
La chance passait du côté de Saint-Pascal puisqu’un gros lot de 1 000 000 $ était remporté au tirage de l’Extra sur des billets du Lotto 6/49 achetés en Formule groupe à la station-service Sonic Avantis. Sur les dix parts gagnantes, cinq résidents de la région — Josée Fournier, Léonard Malenfant, Christian Pelletier, François Surprenant et Aline Roy — mettaient la main sur un lot de 100 000 $ chacun. Avantis Coopérative, propriétaire de la station-service, obtenait quant à elle le montant correspondant aux quatre parts invendues, soit 400 000 $.
L’Atelier du partage sur une lancée
Clients et bénévoles étaient nombreux à s’être entichés de l’Atelier du partage à Saint-Pascal. Un an après son déménagement, la friperie était non seulement en adéquation avec sa mission, mais elle collaborait avec Biopterre à un projet de recherche que l’on souhaitait voir régler le problème environnemental des textiles en fin de vie. Avec ses 5200 pi2, l’Atelier du partage offrait désormais un environnement de magasinage bonifié, avec un plus grand choix de marchandises pour la clientèle, un lieu d’entreposage mieux organisé, et un espace de tri plus spacieux. Les bénévoles étaient aussi nombreux à vouloir prêter main-forte, au nombre de 40 depuis un an. Ensemble, ils cumulaient entre 500 et 800 heures de travail, assurant notamment le difficile tri des marchandises, dont la quantité reçue ne cesse de croître.
La mobilisation se poursuit autour du lac Saint-Pierre
Les résidents du lac Saint-Pierre semblaient plus que jamais déterminés à maintenir la qualité de son eau. Depuis l’éclosion majeure d’algues bleues survenue à l’été 2021, une forme d’unanimité émergeait quant aux actions à poser pour assurer la bonne santé de l’étendue d’eau. Dès l’assemblée générale de l’été 2022, un plan d’action sur trois ans était adopté à l’unanimité par l’Association des propriétaires du lac Saint-Pierre. Les postes vacants au conseil d’administration, d’ordinaire difficiles à combler, étaient depuis tous occupés. Des rencontres avec les trois municipalités limitrophes avaient aussi eu lieu, et des actions leur étaient spécifiquement déléguées. Bonifier la réglementation municipale, la communiquer et l’appliquer étaient du nombre.
La Chèvrerie des Belles amours s’illustre avec brio à Toronto
Les propriétaires de la Chèvrerie des Belles amours, Sylvie Dionne et André Desjardins, élèvent naturellement et avec passion du chevreau de boucherie Boer pur-sang sur leur ferme située à L’Islet. En 2023, ils faisaient fortement rayonner la région lors du Royal Agricultural Winter Fair. Cet événement de calibre mondial, qui met en valeur l’excellence en matière d’élevage, de cultures et d’alimentation, avait lieu du 3 au 12 novembre dernier à Toronto. La chèvrerie locale raflait pratiquement l’entièreté des premières positions dans les catégories reliées aux chèvres. Après 19 ans de production, l’entreprise locale était plus que satisfaite d’être ainsi reconnue par ses pairs.
Le front commun s’exprime sur la Côte-du-Sud
De Montmagny à La Pocatière, les employés du secteur public faisaient front commun sur la Côte-du-Sud. Des centaines d’entre eux érigeaient des lignes de piquetage pour trois jours devant les principaux établissements de santé et d’éducation de la région, à l’instar de ce qui était observé partout au Québec. Dans Montmagny-L’Islet, le point de ralliement était l’école secondaire Louis-Jacques-Casault. Des centaines de professionnels de l’éducation des deux MRC s’y étaient donné rendez-vous afin de manifester leur mécontentement. Les professionnels du Centre d’études collégiales de Montmagny étaient aussi de la partie. Au Kamouraska, les grévistes étaient installés en deux endroits distincts : le cégep de La Pocatière et le Centre Bombardier. Le premier rassemblait les enseignants, les professionnels et le personnel de soutien de l’établissement. Le second était le lieu de convergences de tout le personnel des écoles kamouraskoises du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup. À eux s’ajoutait l’ensemble des professionnels kamouraskois du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent. Les infirmières se joignaient à eux le jeudi suivant.
Normand Caron devient le nouveau préfet de la MRC de L’Islet
Lors de la séance du 22 novembre, les membres du conseil de la MRC de L’Islet élisaient par acclamation le maire de Saint-Jean-Port-Joli, Normand Caron, au poste de préfet. Il succédait à Anne Caron, mairesse de Saint-Damase-de-L’Islet, qui avait pris la décision de ne pas présenter sa candidature pour un second mandat. Mario Leblanc, maire de Saint-Pamphile, était nommé préfet suppléant, rôle qui était auparavant assuré par Normand Caron.
Le Collège Sainte-Anne se démarque dans le palmarès des écoles
Le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière tirait à nouveau son épingle du jeu au chapitre des écoles secondaires de Kamouraska-L’Islet, au sein du classement des écoles primaires et secondaires de l’Institut Fraser. Avec une note de 7,7/10, le collège privé se classait au 74e rang sur 468 établissements secondaires recensés au Québec. Il s’agissait également du meilleur résultat dans tout l’Est-du-Québec. Il était suivi de près par l’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal, avec une note de 7/10 pour un classement provincial à la 121e place. L’École polyvalente La Pocatière s’en tirait avec une note de 6,5/10, le 164e meilleur classement au Québec. L’École secondaire de la Rencontre à Saint-Pamphile obtenait un score de 5,9/10, se classant 246e sur 468 établissements. Enfin, l’École secondaire Bon-Pasteur de L’Islet fermait la marche avec une note de 4,1/10 la classant en 399e position au Québec.
Le Marché du Haut-Pays ferme ses portes
L’aventure du Marché du Haut-Pays prenait fin le 30 novembre à Saint-Onésime-d’Ixworth. Après moins de deux ans d’activité, les copropriétaires Pierre Bonenfant et Sébastien Demers décidaient de tirer un trait sur l’aventure, faute de rentabilité. Le Marché du Haut-Pays employait quatre personnes, et était affilié à la bannière AMI. Cette fermeture survenait alors que les propriétaires souhaitaient une migration vers un modèle coopératif. Ces derniers auraient toutefois désiré que ce projet soit piloté par la Municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth, ce à quoi un non catégorique leur avait été formulé.
Une nouvelle usine satellite pour Plastiques Gagnon
L’entreprise port-jolienne Plastiques Gagnon confirmait qu’elle pourrait compter sur une toute nouvelle usine du côté de Lévis, dès l’été 2024. L’investissement de près de 10 M$ viendra consolider sa position de chef de file dans l’industrie du moulage de pièces de plastique par injection. Le bâtiment de 35 000 pi2 était déjà en construction dans l’Innoparc de Lévis au moment de l’annonce. De l’autoroute 20, une pancarte visible annonçait le futur site de cette nouvelle usine de Plastiques Gagnon. Ces investissements s’inscrivaient dans un vaste plan quinquennal qui en est à sa dernière année, et qui a poussé Plastiques Gagnon à injecter 25 M$ dans la modernisation et l’automatisation de ses installations, notamment celles de Saint-Jean-Port-Joli qui ont depuis bénéficié de quatre agrandissements successifs.
LG Cloutier procède à l’inauguration de sa nouvelle usine à L’Islet
Avec un investissement frôlant les 29 M$, LG Cloutier inaugurait sa toute nouvelle usine de 110 000 pieds carrés. Située au 220, rue Léonard-Poitras à L’Islet, l’infrastructure nouvellement construite est dotée des équipements les plus modernes sur le marché, avec pour objectif d’accélérer sa cadence de production. L’entreprise ayant le vent dans les voiles, elle prévoyait déjà à l’été 2022 une augmentation importante de sa production grâce à la signature de nouveaux contrats dans les domaines du transport, de l’aéronautique, ainsi que dans le domaine médical, et ce, en plus de répondre aux besoins grandissants des clients actuels. Cet investissement portait d’ailleurs déjà ses fruits, puisque le chiffre d’affaires de l’entreprise avait augmenté de 60%.
Espace patrimoine lance sa campagne de financement
La campagne de financement du projet Espace patrimoine de la sculpture sur bois de Saint-Jean-Port-Joli était lancée le vendredi 24 novembre au Musée des Anciens Canadiens. L’opération avait pour objectif d’aller chercher un montant de 1 050 000 $. Pour un budget total de 6 M$, Espace patrimoine, doit regrouper trois incontournables lieux de l’histoire de la sculpture au Québec : le Musée des Anciens Canadiens, le domaine Médard-Bourgault, ainsi que l’atelier de Pierre Bourgault. Le tout devrait être inauguré en 2025.
Un prix et de l’extrême pour Chantal Caron
Déjà reconnue à l’échelle internationale, c’est chez elle, dans sa région, que la chorégraphe et fondatrice de la compagnie Fleuve | Espace danse, Chantal Caron, était récompensée. Lauréate du Prix du CALQ – Artiste de l’année en Chaudière-Appalaches, la native de Saint-Jean-Port-Joli, dont la tête déborde toujours de projets, se demandait maintenant si elle n’était pas allée à l’extrême de sa démarche artistique. Ce nouveau prix remis à Chantal Caron était décerné le 20 novembre dernier. Il était assorti d’une bourse de 10 000 $. Par ce prix, les membres du jury du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) reconnaissaient l’apport de Chantal Caron « à démocratiser la danse contemporaine et à la sortir des sentiers battus ».