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L’Université Laval en mission séduction à La Pocatière

Vincent Bérubé et Joël Bourque. Photo : Maxime Paradis

Pareille opération n’a jamais été tenue par le passé. Le 21 février prochain, l’université Laval débarquera à La Pocatière pour jouer à la grande séduction, non pas auprès d’étudiants collégiaux, comme le veut la coutume, mais pour présenter son offre de services aux entreprises, travailleurs et retraités du milieu.

Ce rendez-vous prendra l’allure d’un 4 à 7 au Centre Bombardier. Les personnes intéressées à participer doivent s’inscrire au préalable auprès de DELP. « C’est un projet pilote. Nous répondons à l’invitation lancée par DELP. On sait que le cégep de La Pocatière a déjà une belle offre postsecondaire en programmes et formations continues pour les gens de la région, mais notre proposition est différente et complémentaire. De là notre intérêt à rencontrer les gens de la région », a indiqué André Raymond, directeur du service du développement professionnel à l’Université Laval.

Cette visite à La Pocatière permettra d’aiguiller les entrepreneurs à la recherche de possibilités d’embauche pour des stages, des emplois d’été de calibre universitaire, ou encore pour échanger sur les avantages à favoriser le développement de compétences au sein de leurs équipes de travail.

Les personnes déjà sur le marché du travail pourront en savoir davantage sur les perspectives de perfectionnement dans différents programmes d’études, ou encore par le biais de la formation continue, où l’Université Laval est déjà à l’avant-garde avec ses cours axés sur l’intelligence artificielle.

Les retraités pourront quant à eux explorer les activités proposées par l’Université du troisième âge (UTA), qui regroupe pas moins de 5000 étudiants à l’heure actuelle. « On a beaucoup bonifié notre offre à distance pour l’UTA. Les gens seront surpris lorsqu’ils découvriront tout ce qui est disponible de cette façon, sans avoir à se rendre au campus à Québec », explique André Raymond.

Enseignement à distance

L’offre d’enseignement à distance — qui est l’une des plus diversifiées, toutes universités canadiennes confondues — est ce qui allume le plus le maire et président de DELP, Vincent Bérubé, qui cherche par cette activité à travailler pour la rétention des gens du milieu pocatois.

Selon André Raymond, ce sont pas moins de 150 programmes qui peuvent être entièrement réalisés à distance à l’Université Laval.

« On savait déjà que nos jeunes pouvaient se rendre facilement jusqu’au collégial sans avoir à quitter La Pocatière. En prenant connaissance de l’offre d’enseignement à distance de l’Université Laval, on comprend que ce n’est pas farfelu de penser faire sa scolarité universitaire en demeurant ici, sans avoir à déménager à Québec », poursuit Vincent Bérubé.

Le directeur de Développement économique La Pocatière, Joël Bourque, s’attend à des retombées positives de cette activité pour tout le milieu pocatois. Au stade de projet pilote, il espère que le succès sera au rendez-vous pour justifier la tenue d’une seconde édition, qui pourrait cette fois prendre l’allure d’une visite des entreprises, et où l’Université Laval pourrait présenter une offre de service sur mesure, selon leurs besoins.

« Des liens historiques unissaient jadis La Pocatière à l’Université Laval, par le biais de la Faculté d’agronomie qui avait pignon sur rue à l’école d’agriculture (ITAQ). Voyons cette activité comme une façon de renouer nos liens. Qui sait jusqu’où cela peut nous mener? » conclut-il.