Même si le travail se poursuit : L’eau stagne dans le dossier de la piscine

La piscine a fait couler beaucoup plus d’encre que d’eau cette année. Cette photo pourrait gagner le trophée de la plus souvent publiée en 2024. Photo : Cégep de La Pocatière

Le dossier de la piscine du Cégep de La Pocatière ne prend pas de repos, même dans le temps des Fêtes. Les discussions se poursuivent pour tenter de trouver des solutions, qui semblent toujours difficiles à attacher. Depuis l’annonce de l’injection de 1,2 million $ par la MRC de Kamouraska, aucune nouvelle somme n’est venue bonifier la cagnotte.

« La piscine est une infrastructure cruciale pour notre région. Nous devons continuer à unir nos forces pour préserver cet équipement essentiel », souligne Vincent Bérubé, maire de La Pocatière, à l’issue de la réunion du 10 décembre. Plusieurs acteurs clés étaient réunis : outre Vincent Bérubé, y assistaient Dominique Gaudreau, conseillère politique de Mathieu Rivest, député de Côte-du-Sud, Philippe D’Anjou, président du Cégep de La Pocatière, Steve Gignac, directeur général du Cégep, Normand Caron, préfet de la MRC de L’Islet, et Sylvain Roy, préfet élu de la MRC de Kamouraska.

Les discussions ont porté sur les moyens de compléter l’investissement de 1,2 million $ annoncé par la MRC de Kamouraska. Bien que cet apport soit significatif, il ne couvre pas l’ensemble des besoins financiers — plus de 5 millions $ — pour assurer la pérennité de cette infrastructure.

Mathieu Rivest a rappelé l’importance de ce projet pour l’ensemble de la communauté : « Ce dossier dépasse le cadre d’une seule municipalité. La piscine est une ressource régionale qui bénéficie à tout le monde. »

Des solutions encore à préciser

Malgré des idées prometteuses évoquées, les solutions restent encore à préciser, et nécessitent des analyses approfondies. « Comme ville de centralité, nous sommes prêts à travailler sur des options pérennes pour redonner à notre communauté cette infrastructure essentielle », conclut M. Bérubé.

L’ampleur des travaux, les exigences financières, et la complexité du dossier posent des défis de taille. Cependant, tous les participants s’accordent sur la nécessité de poursuivre leurs efforts pour arriver à une solution.

Alors que l’année 2024 se termine, l’avenir de la piscine du Cégep de La Pocatière demeure incertain, mais l’engagement des acteurs régionaux offre l’espoir d’un dénouement positif.