Une page se tourne sur la Côte-du-Sud, marquée par la fin d’une aventure qui a duré sept ans. L’annonce a pris tout le monde par surprise au cours des dernières semaines : l’entraîneur adjoint Bruno Guay, une figure emblématique de l’équipe, a décidé de quitter ses fonctions. Une décision qui a ébranlé autant les joueurs que les membres du personnel de L’Everest, mais qui est avant tout motivée par des raisons professionnelles.
Bruno Guay n’était pas un simple membre de l’organisation. Il a fait partie de L’Everest depuis ses premiers pas, dès la saison 2018-2019. À l’époque, il était l’adjoint de l’entraîneur-chef Simon Olivier. Dès ses débuts, il a marqué l’équipe de son empreinte, avec une approche axée sur la rigueur et le développement des joueurs. Son départ marque la fin d’un cycle important pour le club, un moment émouvant pour tous ceux qui l’ont côtoyé.
Dans un message empreint de gratitude, M. Guay a souligné que sa décision n’avait pas été facile, mais qu’elle était dictée par de nouvelles perspectives professionnelles. Cependant, il n’a pas caché son affection pour L’Everest, précisant au passage qu’il gardera toujours une place spéciale dans son cœur pour l’organisation et la communauté de la Côte-du-Sud.
Loyauté et passion
Son engagement envers l’équipe ne s’est pas limité à son rôle d’adjoint. En 2021, pendant la crise covidienne et après le départ soudain de l’entraîneur Steve Cantin, Bruno Guay a accepté de prendre le poste d’entraîneur-chef intérimaire. Cette prise en charge s’est faite dans un contexte difficile, mais il a su mener l’équipe avec brio. Sous sa direction, L’Everest a enregistré une fiche solide de 22-16-4 à la fin de la saison 2021-2022, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire du club.
Simon Labrecque, l’actuel entraîneur-chef et directeur général, n’a pas tari d’éloges sur Bruno Guay : « Bruno a été un collègue extrêmement loyal a-t-il souligné. Une relation de confiance s’est bâtie lors des trois dernières années, et une belle amitié va perdurer au-delà du hockey. Bruno peut être fier du travail qu’il a accompli. Merci, « Gus » ! » Cette reconnaissance témoigne de l’importance de Bruno Guay au sein de l’équipe, et de la relation forte qu’il a tissée avec ses collègues.

