La Caisse Desjardins de l’Anse à La Pocatière prévoit déménager à la fin de l’année dans ses nouveaux locaux situés sur l’avenue Industrielle. Mais une inquiétude demeure pour ses usagers : l’absence de trottoir pour accéder à l’immeuble, ce qui soulève des enjeux de sécurité.
« Dès le début du projet, la sécurité des membres à pied faisait partie de nos préoccupations », explique Étienne Martel-Octeau, directeur général de la Caisse, qui dit vouloir s’assurer que les usagers qui se déplacent à pied pourront y accéder sans danger.
Contrairement à la 4e Avenue, où se trouve la Caisse depuis toujours, et qui est bien desservie par des trottoirs, ce tronçon de l’avenue Industrielle n’est pas équipé d’infrastructures piétonnières. « C’est une zone à forte circulation, et on ne veut pas que nos membres soient forcés de marcher sur l’accotement ou dans la neige en hiver », ajoute M. Martel-Octeau.
La Caisse s’est donc déjà engagée à construire un trottoir sur sa propriété, du seuil de la porte jusqu’à la rue. Cependant, le lien jusqu’aux trottoirs municipaux les plus proches doit être complété par la Ville de La Pocatière. « Nous avons fait les démarches nécessaires auprès du ministère des Transports du Québec (MTQ) d’abord, qui nous ont redirigés vers la Municipalité, puisque c’est en zone urbaine. Une demande officielle a été envoyée à la Ville », précise le directeur. Le maire de La Pocatière Vincent Bérubé confirme qu’une recommandation formelle sera faite au ministère pour qu’un trottoir soit aménagé.
L’implantation d’une telle infrastructure est d’autant plus importante que la clientèle du comptoir se compose de plusieurs personnes âgées ou à mobilité réduite. « La clientèle est variée, mais on a effectivement des membres qui se déplacent à pied, ou avec l’aide d’un proche. On veut éviter qu’ils se sentent exclus ou en danger », souligne M. Martel-Octeau.
La Caisse prévoit d’ailleurs contacter ses principaux usagers dans les prochains mois afin de documenter leurs habitudes de déplacement. Selon les résultats, des mesures complémentaires pourraient être mises en place. « Certaines résidences pour aînés offrent déjà du transport vers nos locaux. On va évaluer s’il y a des besoins pour une navette ou d’autres alternatives. »
Déménagement par étapes
Le déménagement s’effectuera par étapes, afin de minimiser l’impact sur les services. Le transfert officiel aura lieu une fin de semaine, idéalement en novembre ou en décembre. « On déménage une fin de semaine, et le lundi matin tout sera fonctionnel. Pas de coupure, pas de fermeture. C’est notre objectif. »
Quant à l’avenir du bâtiment actuel sur la 4e Avenue, la décision reste en suspens. « C’est notre conseil d’administration qui tranchera, mais tout dépendra aussi du futur acquéreur. Le maintien d’un guichet automatique dans l’ancien édifice est à l’étude, surtout si cela peut représenter un avantage pour le repreneur », note le directeur, qui reconnaît que ce déménagement entraînera une période d’adaptation. Il se montre toutefois persuadé que le nouveau site offrira une meilleure expérience pour les membres. « On aura des installations neuves, plus accessibles, avec tous les services sous un même toit. On souhaite accueillir nos membres dans un environnement moderne et sécuritaire. »
