Un défibrillateur au Camp musical

Un sixième lieu public de Saint-Alexandre a son défibrillateur externe automatisé, soit le Camp musical de Saint-Alexandre grâce à un don de Dessercom et de ses employés ambulanciers.

C’est la mairesse de Saint-Alexandre, Anita Ouellet Castonguay, qui a initié le projet à titre de « citoyenne ». Elle venait d’être témoin d’une situation où une dame avait eu un malaise au Camp musical. Profondément convaincue de l’utilité de l’appareil, elle a adressé une demande à Dessercom, qui a été rapidement acceptée.

« L’Association des camps essayait d’avoir une stratégie pour tous les camps au Québec en ce sens, mais ça n’a jamais vu le jour. C’est bien de pouvoir se munir d’un tel appareil, c’est un plus au niveau de la sécurité. En plus des camps avec les jeunes l’été, il y a de plus en plus de gens à l’année lors des locations et de plus en plus d’adultes aussi pour nos activités », soulignait le directeur du camp Mathieu Rivest.

Pour les ambulanciers, il s’agit d’un partenariat gagnant. « Plus il y en a (de défibrillateurs), mieux c’est pour la population », de dire Denis Landry, chef d’équipe, composée de Serge Bélanger, Aline Nadeau et Mario Bouchard.

Le défibrillateur a fait ses preuves, car les premières minutes comptent en cas de troubles de santé. Sur son site, le gouvernement du Canada cite la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, qui dit que jusqu’à 45 000 Canadiens font un arrêt cardiaque soudain chaque année. L’accès rapide à la réanimation cardiorespiratoire (RCR) et à la défibrillation (dans la minute ou dans les trois minutes qui suivent l’arrêt cardiaque) est essentiel. Ces mesures peuvent accroître les chances de survie d’au moins 75 %.

La mairesse croit qu’il faut démystifier le fonctionnement de cet appareil, qui est simple d’utilisation, qui peut sauver des vies et peu dispendieux (un peu plus de 2000 $).