Les paramédics du Bas-Saint-Laurent en grève

Plusieurs paramédics du Bas-Saint-Laurent, membres de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ), exerceront leur droit de grève à partir de ce jeudi, 9 mars, dès minuit une. 

De ce nombre, mentionnons la Fraternité des paramédics de Saint-Alexandre et celle de La Pocatière.

Cette grève s’inscrit dans un vaste mouvement à l’échelle nationale, où l’ensemble des membres de la FPHQ y participe afin de dénouer l’impasse du renouvellement des conventions collectives.

« Nos membres n’en peuvent tout simplement plus d’être pris entre l’arbre et l’écorce. Le ministre Gaétan Barrette doit absolument prendre les moyens nécessaires pour permettre aux employeurs de mettre fin à ce conflit qui perdure », explique Daniel Chouinard, président de la FPHQ.

Services essentiels respectés

Pour la durée de la grève, les parties patronale et syndicale ont convenu que les paramédics travailleront toutes les plages horaires prévues, incluant les ajouts demandés par l’employeur; que lors de transports interhospitaliers, les paramédics refuseront de transporter les escortes médicales au retour, sauf lorsqu’il y aura un patient à bord du véhicule ambulancier; que le lavage de l’extérieur des véhicules ambulanciers ne sera pas effectué, sauf si requis pour assurer la sécurité (clignotants, gyrophares, bandes réfléchissantes, miroirs, fenêtres); que le lavage de l’intérieur des véhicules ambulanciers sera fait comme à l’habitude; que les services d’ambulance dédiés à certains événements ponctuels seront réduits; que les paramédics ne rempliront que partiellement le formulaire de facturation AS-810.

En outre, les fraternités membres s’engagent à fournir, à la demande de l’employeur, le personnel nécessaire pour faire face aux situations exceptionnelles et urgentes non prévues à l’entente.

« Il est certain que nous nous assurerons toujours d’assurer un service irréprochable à la population. L’ensemble de nos membres ont l’intérêt public à cœur et n’accepteront jamais de compromettre la sécurité de nos concitoyens », termine M. Chouinard.