Les rafales de vent soufflant à 100 km/h par moment lors de la tempête de neige des 14 et 15 mars derniers ont emporté la toiture d’un bâtiment de ferme de Saint-Denis-De La Bouteillerie qui abrite des chevaux miniatures.
Le bâtiment en question est une grange qui appartient à Michaël Thériault. Ce dernier en a fait l’acquisition il y a huit ans et il y héberge toujours les chevaux miniatures du propriétaire précédent. C’est au petit matin, lorsque le propriétaire des chevaux s’est rendu à la grange pour « faire son train » qu’il s’est aperçu que le toit du bâtiment s’était envolé du côté sud, laissant derrière lui trois gros trous dans la toiture.
Le père de Michaël Thériault, Gaétan Thériault, n’en revient toujours pas. Non pas qu’il est surpris par la force du vent, mais le fait qu’il souffle avec assez de puissance pour emporter avec lui tout le côté sud de la toiture d’un bâtiment de 35’ x 117’ le laisse sans mot. « C’était une toiture de tôle qui avait moins d’une vingtaine d’années. À mon avis, un morceau s’est soulevé et a entraîné tout le reste », expliquait-il.
Forts vents
Dans la nuit de mardi à mercredi, au plus fort de la tempête, le vent soufflait parfois jusqu’à 100 km/h à Saint-Denis-De La Bouteillerie. En plus de la toiture de la grange, dans leur secteur de la route 132, Gaétan Thériault et sa famille parlent de dégâts mineurs sur les maisons environnantes, comme du bardeau ou du revêtement extérieur arraché.
« Nous aussi, il y a eu un peu de bardeau qui est parti au vent sur la maison. Sur un autre de nos bâtiments de ferme, il y avait encore un morceau de tôle qui voulait décoller. Nous sommes sortis en pleine tempête, mon fils et moi, pour le fixer correctement. On ne voulait pas se retrouver avec un autre toit arraché », de raconter Gaétan Thériault, qui ne se souvient pas avoir connu pareille tempête dans sa vie.
« On la compare beaucoup à la “tempête du siècle” en 1971. Ce qu’elle avait de spectaculaire, c’était que la neige était tombée sur plusieurs jours, sans arrêt. Celle-ci, c’était clairement les bourrasques de vent qui impressionnaient », ajoutait-il.
Assurances
Lors de notre passage, une équipe d’ouvriers s’affairaient à ramasser les débris de la toiture, à colmater les trous et à sécuriser le bâtiment. Eux-mêmes auraient avoué à Gaétan Thériault n’avoir jamais vu une situation semblable. « Ils ont plutôt l’habitude de bouts de toitures arrachés, pas un toit complet », confiait-il.
Au courant de la semaine prochaine, une équipe d’estimateurs viendront évaluer l’ensemble des dommages. Gaétan Thériault terminait en précisant que le sinistre était entièrement couvert par leur assureur.