Un voyage marqué par l’humanisme et l’entraide

Lorsqu’ils ont quitté le Québec pour aller rencontrer des étudiants africains en communication, Claude Harvey et Marc Larouche ne se doutaient pas qu’ils allaient vivre un périple marqué par l’humanisme et l’entraide.

Claude Harvey, qui entretient toujours des liens avec l’international en matière d’éducation depuis son passage comme directeur du Cégep de La Pocatière, a présenté cette possibilité de voyage à Marc Larouche, qui a été journaliste, animateur, producteur, rédacteur et aujourd’hui propriétaire de sa boîte de communications La boîte @ Marc.

« Mon rôle était d’aller parler de ma passion des communications et aller bonifier leur formation », raconte-t-il, quelques jours après son retour de Nkongsamba, en Afrique Centrale.

Au-delà des rencontres mémorables qu’il a faites là-bas, il s’est dit grandement marqué par le naturel des gens, leur grande humanité et leur sens de l’entraide. « Nous avons eu aux moins quatre problèmes avec nos véhicules; pannes d’essence, freins, crevaisons… Au final, ç’a été de beaux moments, car les villageois venaient toujours à notre secours à toute heure du jour ou de la nuit », se souvient-il.

Partager ses connaissances

Pendant une semaine, il a travaillé avec des étudiants d’âge collégial qui souhaitent devenir des animateurs et des journalistes. « Ils sont constamment dans l’opinion, contrairement à ce qu’on aurait pu penser. Mon rôle a été de leur parler autant des bases des communications que d’amener d’autres dimensions à leur rôle. »

Il dit y avoir rencontré des gens pauvres, mais heureux. Des gens qui se réunissent le soir. « J’ai aussi vu des images qu’on aurait pu croire des clichés, comme des gens qui se lavent dans la rivière. Ça existe pour vrai. Mais leur richesse humaine est impressionnante », dit Marc Larouche.

En tant que communicateur, il a apprécié pouvoir partager ses connaissances. Il les a aidés à croire en eux, en leur citant entre autres les paroles de Jean Bélanger de l’entreprise Premier Tech, qui dit « Si vous voulez réussir en région, il faut arrêter de penser en région ».

Il a aussi été impressionné par le travail fait là-bas par Gabriel Raoul D.Nkuissi, un natif de Nkongsamba qui a siégé à l’ONU, avant de revenir dans sa ville natale pour y fonder l’école de communications et la radio.

Bilan

Marc Larouche retournerait là-bas n’importe quand, dit-il. « Les Africains ont beaucoup d’idées, mais manque d’expertise, entre autres dans le développement de Nlonako Valley, un de leur projet. » Dans le cadre de ce développement, il verrait très bien des agriculteurs du Kamouraska, par exemple, aller exporter leur expertise pour les aider à cultiver leurs aliments.

« C’est une goutte d’eau dans l’océan de tous les besoins qu’ils ont, mais pour eux, c’est une goutte d’eau qui fait vraiment une différence », conclut Marc Larouche.