La Maison du Kamouraska sera à l’abri des inondations

La future Maison du Kamouraska ne devrait pas être touchée par l’augmentation du niveau du fleuve prévue dans l’anse de La Pocatière et qui menace l’aboiteau situé non loin à l’est de l’emplacement prévu. C’est ce qui ressort de la simulation réalisée par la MRC de Kamouraska en lien avec ce projet.

Selon les résultats d’une étude menée par Ouranos et communiquée le 13 mars dernier à Rivière-Ouelle, le niveau du fleuve Saint-Laurent devrait augmenter de 20 cm d’ici 2050 dans la région. Dans l’anse de La Pocatière, cette augmentation du niveau de l’eau viendra mettre à rude épreuve l’aboiteau situé entre l’embouchure de la rivière Saint-Jean et l’embouchure de la rivière Ouelle, quelques kilomètres à peine à l’est du futur emplacement de la Maison du Kamouraska, qui remplacera l’actuelle maison touristique à La Pocatière.

Selon M. Pierre Désy, directeur du service d’aménagement et de mise en valeur du territoire à la MRC de Kamouraska, cette variable a été prise en considération dans l’élaboration du projet de Maison du Kamouraska. «À partir des cotes de crue établies sur 100 ans par le ministère de l’Environnement en 1986, nous avons pris la cote fournie pour ce secteur précis de La Pocatière et nous avons ajouté un 20 cm de plus. Selon notre simulation, la Maison du Kamouraska sera à l’extérieure de la plaine inondable», précisait-il.

Nouveau règlement

D’ailleurs, mentionnons que cette simulation n’est rien d’autre que l’application du nouveau règlement de contrôle intérimaire qui détermine officiellement les zones à risque d’inondation en bordure du fleuve Saint-Laurent, dans la MRC de Kamouraska. «Il n’y a pas encore de plan officiel de déterminé, mais c’est prévu que la Maison du Kamouraska soit dans la même aire d’implantation que la maison touristique actuelle, qui est en dehors de la plaine inondable», d’ajouter M. Désy.

Rappelons que le règlement de contrôle intérimaire voté par la MRC de Kamouraska, concernant les zones à risque d’inondation en bordure du fleuve, a été voté en février dernier. Les résidents se trouvant dans les secteurs déterminés comme faisant partie de la plaine inondable devront désormais tenir compte des cotes de crue avant d’entreprendre des rénovations ou de nouvelles constructions dans les secteurs concernés.