Se peut-il qu’en une seule journée, 15 ambulances soient admises à l’urgence de l’hôpital de La Pocatière?
Se peut-il que la santé des bénéficiaires soit en danger, par manque d’effectif?
Se peut-il que le personnel soignant soit à bout de souffle, et ce, toujours par manque de ressource?
Se peut-il que notre hôpital en soit de plus en plus amputé?
Se peut-il que le système Optilab génère une perte d’emplois plus importante que prévu?
Se peut-il qu’on éprouve des difficultés à recruter un anesthésiste pour nos besoins hebdomadaires?
Se peut-il que la population soit volontairement dans l’ignorance face à ces coupures?
Se peut-il que notre population soit vieillissante et demande de plus en plus de soins, d’une complexité croissante ?
Se peut-il que le personnel soignant soit surmené, d’où le danger d’erreurs médicales? Et dans cette éventualité qui va-t-on blâmer?
Se peut-il que l’on se moque de nous en raison d’une résignation collective?
Se peut-il que nos gestionnaires ne soient uniquement attachés qu’à boucler l’enveloppe budgétaire?
Si vous avez répondu oui à plus de cinq questions, vous venez de comprendre la réalité de l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima à La Pocatière. Par ailleurs, je suis très surpris qu’il ne soit pas encore envisagé de changer le nom très « religieux » de notre hôpital.
Devant ce triste constat, ne devons-nous pas nous mobiliser et nous tenir debout? C’est pour toutes ces raisons qu’un ou des leaders sont demandés de toute « urgence »!
Michel Bérubé, Saint-Philippe-de-Néri