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Plus de 1 M$ nécessaires pour terminer les travaux sur le quai Taché

Plus d’un million de dollars seront nécessaires pour compléter les travaux de restauration du quai Taché de Kamouraska, dont la première phase fut terminée au printemps 2014. Le président de Patrimoine Maritime Kamouraska, Claude Leclerc, aimerait que le dossier devienne prioritaire auprès des élus de la région.

Patrimoine Maritime Kamouraska veille à l’entretien des quais Miller et Taché depuis plusieurs années. Suite à la restauration du quai Miller dans les années 2000, le quai Taché, beaucoup plus long, est alors devenu la nouvelle priorité.

Une première phase de travaux, réalisée à l’automne 2013, a été complétée au printemps 2014. Coût de l’opération : 425 000 $, dont 100 000 $ provenaient de Patrimoine Maritime Kamouraska. «On avait mis cinq ans à amasser cette somme au moyen de différentes activités de financement», d’expliquer le président, Claude Leclerc.

L’autre partie de la somme provenait majoritairement du gouvernement fédéral, en raison de la rampe d’accès aménagée en bordure du quai. «C’est la seule qui existe entre Saint-Jean-Port-Joli et Rivière-du-Loup, donc on a pu recevoir une aide de Développement économique Canada», de préciser M. Leclerc.

Phase 2

Depuis trois ans, Patrimoine Maritime Kamouraska espère pouvoir réaliser la phase 2 du projet qui comprend la réfection des 80 m restants de ce quai d’une longueur totale de 150 m. «Les 60 premiers mètres impliquent des travaux similaires à ceux réalisés lors de la phase 1. Les 20 m restants, eux, sont beaucoup plus coûteux», de mentionner le président.

En effet, les travaux qui doivent être réalisés sur ce petit 20 m s’annoncent beaucoup plus complexes, ce qui fait grimper la facture totale à 1,25 M$. «Les deux solutions qui s’offrent à nous sont l’enrochement du dernier 20 m, ou la démolition complète. Nous, nous préférons le garder tel quel», d’indiquer Claude Leclerc.

Financement difficile

Au moyen de différentes activités de financement, Patrimoine Maritime Kamouraska a déjà récolté 60 000 $ depuis 2014 qui pourront être utilisés pour la phase 2 de restauration du quai Taché. Le reste doit provenir des différents paliers gouvernementaux. Malheureusement, selon Claude Leclerc, le projet ne semble cadrer dans aucun programme de subventions à l’heure actuelle. «Et le temps presse, le bout du quai menace de s’effondrer depuis un an», ajoutait-il.

C’est pourquoi il espère que le préfet et les députés fédéral et provincial en fassent une priorité, eux qui seraient déjà bien au fait du dossier selon le président de Patrimoine Maritime Kamouraska. «Récemment, Kamouraska n’a cessé d’accumuler les reconnaissances à l’échelle pancanadienne pour ses couchers de soleil et la beauté de son patrimoine. Ses honneurs rejaillissent sur toute la région, le Québec et le Canada. C’est dommage de voir qu’en cette année du 150e de la confédération, alors qu’on se prépare à accueillir des gens de partout dans le monde, on sera contraint de les recevoir sur un quai pas rénové, alors que nos maisons, elles, ont si fière allure», déplorait-il.