Le 17 mai dernier, le député fédéral de Montmagny—L’Islet — Kamoruaska—Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, a mandaté la firme StratComTendances Inc. pour exécuter un sondage téléphonique auprès des citoyens de la circonscription afin de connaître leur point de vue face à la légalisation du cannabis par le gouvernement libéral le 1er juillet 2018.
2 575 personnes ont répondu au sondage. Après le retrait des indécis, 81,75 % se sont dit en défaveur et 18,25 % en faveur. La question posée était la suivante : Quelle est votre opinion concernant le projet de loi de Justin Trudeau qui consiste à légaliser la consommation de cannabis à l’échelle canadienne?
De plus, M. Généreux a demandé, durant le mois de mai, aux internautes fréquentant son site internet www.bernardgenereux.ca de se prononcer sur cet enjeu et 90 des 105 personnes qui y ont répondu au sondage, se sont dites en défaveur.
Finalement, le député a fait parvenir une correspondance par la poste aux citoyens et, selon les derniers chiffres cumulés en date d’aujourd’hui, 11 sont en faveur contre 125 en défaveur. Les raisons invoquées sont principalement les impacts sur la santé, la crainte de la banalisation de la consommation et la sécurité sur les routes.
«Le message est clair, les citoyens de la circonscription sont en majorité contre la légalisation du cannabis. Alors que le gouvernement se targue de “protéger” la jeunesse, il pose un geste en totale contradiction. Pourquoi mettre les jeunes enfants en contact avec des plants de cannabis (jusqu’à quatre) à la maison? C’est tout simplement insensé» tempête M. Généreux.
Bien reconnaissant que des changements puissent être apportés à la loi actuelle, M. Généreux est de l’avis qu’une forme de décriminalisation soit plus souhaitable que la légalisation complète proposée par le projet de loi C-45. Il fait remarquer que l’article 108 de l’énoncé des politiques du Parti conservateur du Canada recommande «que les agents de la paix puissent émettre des contraventions pour la possession simple de faibles quantités de marijuana.» «Cela empêcherait les jeunes de se retrouver avec des casiers judiciaires, mais les sensibiliserait tout de même aux dangers de cette drogue», soutient-il.