Une horticultrice s’engage à donner une partie de ses profits à une fondation

Amélie Côté, propriétaire de l’entreprise horticole Jardiflore, a choisi de doter son entreprise d’une mission sociale. À la fin de l’été, elle s’engage à remettre 2 % de ses profits à une fondation qui amasse des fonds pour faire avancer la recherche sur le cancer. Elle désire répéter cette initiative annuellement.

Comme bien d’autres familles, le cancer n’a pas épargné celle d’Amélie Côté. Il y a deux ans, l’horticultrice a perdu sa tante, Line Boulet, « une femme importante dans sa vie », selon elle. Décédée à l’âge de 50 ans d’une tumeur cancéreuse au cerveau, c’est à ce moment qu’elle a saisi toute l’importance de la recherche pour venir à bout de cette terrible maladie.

J’ai décidé que j’allais offrir 2 % de mes profits à la fin de la saison à cette Fondation. L’argent, c’est le nerf de la guerre en recherche.

Également coordonnatrice à temps partiel du Marché public de la Grande-Anse à La Pocatière, Amélie Côté est bien au fait de l’histoire de Julien Levac, directeur de l’Association des Marchés publics du Québec. Âgé de 32 ans, père d’une petite fille de 3 ans et bientôt d’un autre enfant, il est lui aussi atteint d’une tumeur au cerveau. Parce qu’il a choisi de se battre, il a créé la Fondation Canceromaniaque pour amasser des fonds destinés à la recherche sur le cancer. Interpellée, Amélie Côté a choisi de s’engager. « J’ai décidé que j’allais offrir 2 % de mes profits à la fin de la saison à cette Fondation. L’argent, c’est le nerf de la guerre en recherche », expliquait-elle.

Se distinguer

Détentrice d’une technique en production horticole et de l’environnement à l’ITA de La Pocatière et d’un certificat en horticulture et gestion des espaces verts à l’Université Laval, Amélie Côté possède plus de sept années d’expérience dans son domaine. Créée l’an dernier, son entreprise se spécialise dans les petits aménagements de plates-bandes et jardins, ainsi que l’entretien paysager. « Les petits aménagements ne sont pas toujours une priorité pour les entreprises dans le domaine. Je compte me distinguer de cette manière », d’indiquer Amélie.

Elle ne sait pas encore si la mission sociale dont elle a doté son entreprise aura une incidence sur le nombre de contrats qu’elle réalisera au courant de l’été, elle qui qualifie son domaine de « compétitif ». Néanmoins, elle entend bien maintenir cet engagement social annuellement pour ainsi faire une différence à sa manière.