Les gens de la région s’approprient les écocentres

Les gens sont de plus en plus nombreux à s’approprier les écocentres dans la région, comme en font foi des chiffres communiqués par Co-éco et Région L’Islet. Malgré tout, de la sensibilisation reste à faire auprès des utilisateurs.

Du côté de L’Islet-Nord, une augmentation fulgurante du nombre de visites à été observée à l’écocentre de L’Islet entre 2014 et 2017. À titre indicatif, les gens de L’Islet ont augmenté leurs visites de 50 %, ceux de Saint-Aubert de 68 %, les résidents de Saint-Jean-Port-Joli de 110 %, tandis que les citoyens de Saint-Cyrille ont augmenté leur fréquentation de 116 %.

Dans notre cas, on ne peut pas parler d’augmentation fulgurante en peu de temps. Il s’agit plutôt d’un achalandage progessif.

Au Kamouraska, c’est près de 15 000 visites qui ont été réalisées dans les trois écocentres de La Pocatière, Saint-Pascal et Saint-Alexandre en 2016 pour un chiffre de 1476 t de matières détournées. En 2007, année de leurs implantations, les écocentres du Kamouraska avaient reçu moins de 1000 visites. « Dans notre cas, on ne peut pas parler d’augmentation fulgurante en peu de temps. Il s’agit plutôt d’un achalandage progessif », d’expliquer Katja Culhuac, responsable de la gestion des écocentres.

Sensibilisation

Après 10 ans de fonctionnement au Kamouraska, Co-éco confirme qu’il y a encore de la sensibilisation à faire auprès des utilisateurs des écocentes. « Des gens veulent y déposer leurs ordures ménagers, mais c’est dans le bac à déchets à la maison qu’ils doivent en disposer », d’indiquer Katja.

De plus, l’écocentre de La Pocatière aurait également été victime de vandalisme l’an dernier. « On s’est fait voler des matières. Pourtant, elles ont une valeur minime. C’est pourquoi on invite les gens à nous contacter s’ils voient des gens errer près des écocentres, lorsqu’ils sont fermés », de conclure la responsable.