Saint-Pacôme : bon départ pour l’enquête théâtrale déambulatoire

Un total de 80 personnes ont participé aux deux premiers départs de l’enquête théâtrale déambulatoire, Le cadavre du meunier, qui se tient tous les dimanches soirs à Saint-Pacôme. Inspiré des anciens « rallyes enquête » organisés par le passé dans la municipalité, cette activité, qui se tient en marge du 16e gala de la Société du roman policier de Saint-Pacôme prévu en octobre, aspire à devenir une tradition.

Le cadavre du meunier est le fruit d’une collaboration entre Maurice Gagnon, auteur et journaliste à l’hebdomadaire Le Placoteux qui signe le texte, et Mélissa Bouchard du Théâtre de la Bacaisse qui se charge de la mise en scène. Tous les deux originaires du Kamouraska, Mélissa et Maurice désiraient depuis un moment travailler sur un projet commun. « C’est arrivé vite. On a eu l’idée en janvier, l’accord de la Société du roman policier en avril, le financement en mai et le texte en juin », d’indiquer Mélissa.

L’enquête, qui se déroule en quatre tableaux d’une dizaine de minutes, fait voyager le participant à quatre endroits différents : la bibliothèque municipale, le Parc de la paix, l’Auberge Comme au premier jour et la Brûlerie de l’Est. Sur les lieux, des comédiens du Théâtre de la Bacaisse interprètent des suspects qui dévoilent de l’information au compte-gouttes, de telle sorte que ce n’est qu’à la toute fin du parcours qu’ils sont en mesure d’identifier le meurtrier. « L’intrigue reprend des éléments de l’histoire régionale, donc on peut dire qu’il y a du vrai dans la fiction », d’expliquer l’auteur, Maurice Gagnon.

L’intrigue reprend des éléments de l’histoire régionale, donc on peut dire qu’il y a du vrai dans la fiction.

Synopsis

Une semaine après la découverte du corps du vieux meunier dans la rivière Ouelle, l’enquête est relancée : le rapport du coroner confirme que ce dernier aurait été assassiné. Qui d’Edgar Peterson, son nouvel apprenti; de Ferdinand Bruleau, son fils chéri ou des jumelles malicieuses Marie-Ange et Simone Dupuis a bien pu vouloir la peau de Roger Bruleau?

Campée dans les années 50, cette enquête théâtrale déambulatoire a déjà accueilli près de 80 participants lors des deux départs tenus le dimanche 30 juillet dernier. Un début fort prometteur pour cette activité à contribution volontaire. « On suggère tout de même aux gens la somme de 10 $/personne, car on aimerait bien que cette activité devienne une tradition à Saint-Pacôme », de mentionner Mélissa Bouchard.

Le cadavre du meunier est présenté tous les dimanches jusqu’au 20 août prochain. Les départs se font de la bibliothèque municipale de Saint-Pacôme à 18 h 30 et 20 h 30.