Le centre d’expertise et d’animation en patrimoine, Ruralys, se dit très heureux du succès rencontré pour cette première année d’exploitation du Verger patrimonial. Des centaines de personnes ont déjà pratiqué l’autocueillette et la saison est encore loin d’être terminée.
Chargée de projet chez Ruralys, Geneviève Chagnon ne peut que se réjouir de l’achalandage rencontré jusqu’à maintenant. « Le verger est quand même très connu dans la région, mais il faut dire que la température a beaucoup aidé également », reconnaît-elle.
Seulement le 23 septembre, plus de 400 personnes se sont déplacées pour la première édition de la Fête au Verger.
« On avait peur de manquer de fruits, mais ce n’est pas le cas. Nos arbres sont bien garnis et on pense être en mesure de poursuivre jusqu’à la fin octobre, si la température et l’abondance perdurent », d’ajouter la chargée de projet.
On avait peur de manquer de fruits, mais ce n’est pas le cas. Nos arbres sont bien garnis et on pense être en mesure de poursuivre jusqu’à la fin octobre, si la température et l’abondance perdurent.
Pas de gaspillage
Question d’éviter les pertes, Geneviève Chagnon précisait que des débouchés sont prévus pour les fruits qui n’auront pas trouvé preneurs lors de l’autocueillette. Des entreprises auraient déjà manifesté de l’intérêt à en transformer une certaine quantité, sans parler de certains chasseurs de la région qui sont entrés en contact directement avec Ruralys pour avoir la permission de ramasser certains fruits au sol.
Campagne de financement
En ce qui concerne la campagne de financement, lancée à l’automne 2016, Geneviève Chagnon confirmait que celle-ci allait plutôt bien. « Nous avons déjà 58 000 $ d’amassé sur un objectif de 60 000 $. »
Cet argent doit permettre la poursuite du déploiement du projet de Verger patrimonial qui vise la restauration et la mise à niveau de la productivité des arbres, la commercialisation d’arbres, de fruits et de produits transformés, ainsi que la diffusion et la mise en valeur d’activités communautaires.