Officiellement en poste à titre de directeur de l’ITA – Campus de La Pocatière, M. Sylvain Gingras compte travailler au développement de l’institution au sein du milieu régional et à une meilleure synergie avec le Campus de Saint-Hyacinthe. La réussite des élèves est sa priorité.
Détenteur d’une formation en agronomie à l’Université Laval, Sylvain Gingras travaille à l’ITA – Campus de La Pocatière depuis près d’une vingtaine d’années, où il a occupé respectivement les postes d’enseignant, directeur de l’enseignement, directeur des études et directeur des affaires étudiantes. Nommé directeur de campus par intérim, en août dernier, son poste a été officialisé tout récemment.
Parmi ses objectifs, notons le développement du Campus au sein du milieu et d’une meilleure synergie avec le Campus de Saint-Hyacinthe. « Les postes de gestion que j’ai occupés précédemment concernaient les deux campus. Je le vois comme un avantage dans les liens qu’on entretient avec Saint-Hyacinthe », d’indiquer le nouveau directeur.
Attirer, retenir et diplômer
Sylvain Gingras se dit également sensible au recrutement de nouveaux étudiants. « Il faut parler attraction, rétention et diplomation. Parce qu’attirer c’est une chose, mais de s’assurer que les étudiants vont poursuivre leur scolarité à l’ITA et qu’ils vont en repartir avec un diplôme en est une autre », a-t-il précisé.
Il faut parler attraction, rétention et diplomation. Parce qu’attirer c’est une chose, mais de s’assurer que les étudiants vont poursuivre leur scolarité à l’ITA et qu’ils vont en repartir avec un diplôme en est une autre.
C’est pourquoi il entend poursuivre le travail de recrutement effectué ces dernières années en allant à la rencontre des jeunes en milieu urbain, pour leur faire connaître les carrières qui s’offrent à eux dans le domaine agroalimentaire, de valoriser La Pocatière et sa région comme étant un milieu intéressant pour étudier et de déployer les services nécessaires au maintien d’un bon taux de diplomation à l’ITA – Campus de La Pocatière.
Agriculture biologique
En ce qui concerne l’agriculture biologique, M. Gingras souhaite que l’ITA poursuive cet axe de développement, tout continuant le volet de l’agriculture conventionnelle. « Même si des profils biologiques ont été ajoutés dans certains programmes d’études, la perspective du développement durable en agriculture conventionnelle est bien présente dans l’enseignement à l’ITA », a-t-il déclaré.
Néanmoins, il n’exclut pas dans le futur le développement d’autres volets biologiques, comme des petits ateliers d’élevage biologiques, en collaboration avec la Ferme Lapokita, qui viendraient s’ajouter à l’unité laitière biologique sur la route 132 et certaines parcelles de cultures maraîchères, actuellement en mode de certification biologique.