Le nouveau maire de Saint-Pacôme, Robert Bérubé, souhaite redresser les finances de la municipalité. À 4 M$, la dette publique est très élevée pour une communauté de 1 600 citoyens, dit-il.
Robert Bérubé a été élu conseiller municipal sous l’administration de Gervais Lévesque en 2009. Il avait songé en 2013 à se présenter à la mairie. Compte tenu de l’intérêt pour le poste manifesté par Nathalie Lévesque et parce qu’on avait testé son intérêt pour un emploi à l’extérieur, il avait plutôt choisi de se représenter conseiller. Élu, il a d’ailleurs été choisi quelques mois après l’élection pour occuper un poste de directeur des Services techniques pour le réseau de la santé à Sept-Îles, ce qui l’a amené à quitter son poste à la table du conseil.
Avant de s’installer à Saint-Pacôme, Robert Bérubé raconte qu’il a été pendant 10 ans ce qu’on appelle un redresseur d’entreprises. C’est avec cette même volonté de mettre de l’ordre dans les finances de la municipalité qu’il a puisé une grande partie de sa motivation pour solliciter le poste de maire.
À la veille de préparer le prochain budget municipal, monsieur Bérubé ne cache pas que certaines décisions difficiles devront être prises. Son défi, poursuit-il, sera de bien faire comprendre cette mécanique budgétaire au nouveau conseil municipal. « Il est important de ramener les finances à un niveau acceptable », dit-il.
Il est important de ramener les finances à un niveau acceptable.
Après une période où les directeurs généraux se sont succédé à un rythme accéléré à Saint-Pacôme, Robert Bérubé se réjouit que la personne en place soit « très bien préparée et en pleine connaissance de ses dossiers. »
Monsieur Bérubé demeure prudent sur l’avenir de la Station plein air; un avenir qui réside à son avis dans la volonté ou non de la MRC d’en faire une infrastructure suprarégionale. Sans la MRC, la municipalité pourrait, ajoute le nouveau maire, garder un volet glissade, mais sans le ski. Trois conseillers se sont déjà prononcés en faveur d’une telle avenue, dit-il.
Comme le conseil est composé d’échevins indépendants, monsieur Bérubé ne peut se prononcer sur les projets à prioriser dans son mandat. « Ils n’ont pas été élus sur un programme. Un plan de développement sera élaboré avec eux au cours des prochaines semaines », conclut-il.