1. Daniel Beaulieu : de Kamouraska Chrysler à la politique municipale
L’année 2017 commençait en force avec l’annonce surprise de la vente du concessionnaire Kamouraska Chrysler au Groupe Olivier, dont M. Daniel Beaulieu était propriétaire depuis 1992. M. Beaulieu disait à ce moment éprouver le sentiment du devoir accompli. « Il est temps de passer à autre chose », confiait-il. Aussi surprenante ait été la vente, nul n’aurait cru que M. Beaulieu se lancerait la même année en politique municipale. En effet, plusieurs mois plus tard, Daniel Beaulieu joignait les rangs de l’équipe de M. Clermont Desgagnés à titre de candidat-conseiller en vue de l’élection municipale du 5 novembre 2017 à Saint-Pascal. Seul candidat de l’équipe élu, Daniel Beaulieu a ainsi défait la conseillère sortante au siège no. 4, Mme Francine Soucy.
2. Le bronze pour Jasmin Bélanger au championnat canadien
Après une saison presque parfaite, le judoka de La Pocatière, Jasmin Bélanger, réalisait son rêve de participer au championnat canadien de judo, du 24 au 28 mai derniers à Calgary. À l’image des autres compétitions auxquelles il avait pris part précédemment, Jasmin est reparti de ce championnat canadien avec une médaille de bronze dans la catégorie U16 moins de 46 kg. Son entraîneur Jacques Dufour, également directeur et fondateur du Club judo La Pocatière disait : « C’est un garçon qui pratique un judo intelligent. Il décortique rapidement son adversaire et il est très fort en technique », avant d’ajouter qu’il aimerait bien le voir joindre l’équipe nationale de Judo Canada, ce qu’aucun garçon n’a encore réussi à faire en 40 ans d’existence de son club.
3. Un pont couvert « non couvert »
En mars dernier, des dégâts importants étaient occasionnés à la structure du pont couvert de Saint-Onésime, cité monument historique en 2002, suite à un épisode intense de neige et de pluie verglaçante. Pourtant, l’ouvrage avait bénéficié de rénovations majeures dix ans auparavant. Suite à la découverte de ces dégâts, c’est avec stupéfaction que les citoyens apprenaient, lors d’une séance du conseil municipal, que le pont n’était pas couvert par les assurances et que la Municipalité allait devoir assumer l’entièreté du coût des réparations. Réalisés en octobre dernier, les travaux de réfection de la toiture ont été faits par l’entreprise Kamco Construction de La Pocatière, dans le respect du patrimoine architectural de la structure. Le montant de la facture s’élève à près de 66 000 $.
4. Des milliers de personnes marchent pour l’hôpital de La Pocatière
Préoccupées par la diminution des services à l’hôpital de La Pocatière, 5000 personnes répondaient à l’appel et prenaient part à une marche citoyenne, le 7 mai dernier. Première action d’une série d’autres poussées par le comité Mes soins restent ICI, composé de citoyens et de médecins, et les élus kamouraskois, cette marche a été instigatrice d’une visite à La Pocatière du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui s’est alors dit confiant que les semaines de découverture au bloc opératoire, prévues à l’été 2017 faute d’anesthésistes, ne se concrétisent pas. Pourtant, à l’automne, ce nombre s’élevait à 93 pour la période allant d’avril à septembre, selon Mes soins restent ICI.
5. Meurtre d’une dame de 75 ans à La Pocatière
C’est toute la communauté pocatoise qui était sous le choc, le 5 juin dernier, lorsqu’un deuxième meurtre survenait un mois jour pour jour après celui de Sophie Beaulieu. La victime, une dame âgée de 75 ans, Mme Colette Émond, habitait le 402 5e Avenue Mailloux. L’accusé, Denis Picard, un homme dans la cinquantaine résidant à La Pocatière, connaissait la victime pour y avoir fait quelques menus travaux, mais n’entretenait pas de relation particulière avec elle selon des gens du voisinage. Il a été accusé de meurtre au second degré dans les jours suivants l’homicide. Après avoir changé d’avocat en octobre dernier, Denis Picard est toujours dans l’attente du début de l’enquête préliminaire dans son procès.
6. Marc-André Caron dirige 1000 choristes en accompagnement de Patrick Bruel
C’est à Cannes, ville de France connue pour son célèbre festival de films, que le chef de chœur du Groupe vocal Mouv’ Anse de La Pocatière, M. Marc-André Caron, dirigeait pas moins de 1000 choristes en accompagnement de Patrick Bruel, Patrick Fiori et Vincent Niclo, trois grands noms de la chanson française, le 29 juillet dernier. Ce moment était rendu possible grâce à son implication depuis une vingtaine d’années au sein de l’équipe artistique de Chœur en fête, une organisation qui tient généralement ses rassemblements de choristes dans la région de Nîmes, dans le Gard. « Les artistes, la présence de l’orchestre symphonique et le fait d’être à Cannes font que c’est une des expériences les plus mémorables que j’ai vécue », indiquait alors Marc-André Caron.
7. Gros problèmes d’approvisionnement en eau potable pour une famille de Saint-Philippe-de-Néri
Une situation plutôt inhabituelle est venue compliquer le quotidien de Katy Dubeau, Patrick Tremblay et leurs deux adolescents. Depuis quatre ans, cette famille de Saint-Philippe-de-Néri devait faire preuve d’imagination pour avoir accès à de l’eau potable, en raison de trous d’air se logeant dans le réseau d’aqueduc de la Municipalité, à la hauteur de leur résidence. Après avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir pour régler la situation, c’est en désespoir de cause qu’ils se sont tournés vers la Municipalité pour demander de l’aide. « Au début, on pouvait drainer la pompe pendant 4 ou 5 min pour faire sortir l’air et s’assurer d’avoir de l’eau pour répondre à nos besoins. Depuis le printemps, c’était pire que pire. Un matin, mon mari a dû drainer la pompe pendant 1 h 30 pour éviter de retourner la purger avant chaque consommation d’eau qu’on faisait », racontait-elle. En attendant que le problème soit réglé de façon définitive, la Municipalité de Saint-Philippe-de-Néri a procédé à l’installation d’un réservoir dans le sous-sol des Dubeau-Tremblay afin qu’ils puissent y emmagasiner de l’eau qu’ils pompent ensuite au besoin.
8. Le Festival du Bûcheux a remis près d’un million de dollars depuis sa création
Voilà une situation qui doit carrément faire l’envie de plusieurs municipalités au Québec. Depuis sa création en 1981, le Festival du Bûcheux a remis environ 1 M$ au Service des loisirs de Saint-Pamphile. Cette année seulement, la somme s’élevait à 45 000 $, soit la plus grosse somme jamais remise par le Festival à la Municipalité, à ce jour. Grâce à cet argent, Saint-Pamphile peut se permettre d’offrir des tarifs de loisirs accessibles à ses citoyens et ceux des communautés environnantes de L’Islet-Sud. « Parce que cet argent vient alléger le budget de la municipalité, ça peut libérer des sommes qui pourront être utilisées ailleurs pour d’autres projets de loisirs », d’expliquer la coordonnatrice aux loisirs, Mme Édith Blanchet. « À ma connaissance, il n’y a pas d’autres municipalités qui ont cette chance », concluait-elle.
9. Année difficile pour les épiceries de village
L’année 2017 n’a pas été facile pour les épiceries de village de Kamouraska-L’Islet, dont deux ont fermé leurs portes à onze mois d’intervalle. Situées sur le littoral, ces deux entreprises sont le Marché de la Bouteillerie à Saint-Denis-De La Bouteillerie et l’Épicerie du Village à Saint-Roch-des-Aulnaies. Fermé en janvier dernier, le Marché de la Bouteillerie n’était plus rentable aux dires de la propriétaire, Manon Falardeau. À défaut d’acheteurs, elle a choisi de mettre la clé dans la porte. À Saint-Roch-des-Aulnaies, la propriétaire Annie Cloutier mentionnait la même chose pour justifier la fermeture de son entreprise. Toutefois, elle dénonçait au passage le manque d’appui de la Municipalité de Saint-Roch-des-Aulnaies, une affirmation avec laquelle le nouveau maire André Simard n’était pas en accord. En effet, ce dernier mentionnait des aides financières totalisant près de 35 000 $ depuis plusieurs années à l’entreprise, allant de remboursements de taxe foncière à l’asphaltage du stationnement, en plus d’une somme provenant d’un programme d’accès à la propriété. « Je crois que la municipalité a fait tout ce qu’elle pouvait pour aider l’épicerie ces dernières années », déclarait-il.
10. Les guignolées appauvrissent Moisson Kamouraska
Au moment où les guignolées reprenaient du service pour le temps des fêtes au Kamouraska, la directrice générale de Moisson Kamouraska, Mme Mireille Lizotte, mentionnait que ces dernières appauvrissaient son organisme qui offre de l’aide alimentaire à l’année. Étant rarement « autosuffisante », les guignolées ont pris l’habitude de se tourner vers Moisson Kamouraska pour compléter les paniers de Noël, selon Mme Lizotte. En 2016 seulement, c’est l’équivalent de 33 660 $ en denrées que l’organisme fournissait aux différentes guignolées du Kamouraska, sans avoir l’aide financière nécessaire pour répondre à ces besoins. « On se “vide” pour répondre à la demande des guignolées en décembre, mais en janvier, les besoins sont encore là. Malheureusement, je n’ai plus les ressources nécessaires pour exercer ma mission convenablement », décriait-elle. À défaut d’avoir plus de sous de la population ou des municipalités, Mme Lizotte lançait un cri du cœur pour que la méthode de fonctionnement des paniers de Noëls au Kamouraska soit revue, en collaboration avec les organisateurs des guignolées, question de mieux arrimer les denrées et les dates de distribution des paniers.