Une promotion en magasin pour rappeler un engagement du ministre Barrette

Qu’est-ce qui se réalisera en premier? La fin des travaux chez Metro Plus Lebel, ou l’arrivée d’un anesthésiste au Centre hospitalier de La Pocatière? C’est autour de cette grande question que le propriétaire du supermarché pocatois, Simon Lebel, a bâti une promotion spéciale dont une partie de l’argent amassé sera versé à la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima.

Soucieux de l’avenir de sa région, Simon Lebel s’est tout de suite senti interpellé par la campagne « J’ai à cœur mes soins au Kamouraska », communément appelée campagne des « cœurs rouges », lancée il y a un mois à peine. Portée par Mes soins restent ICI, celle-ci a pour but de rappeler au ministre Gaétan Barrette son engagement à régler les problèmes d’accessibilité aux soins au Kamouraska, dont celle de trouver un anesthésiste pour le bloc opératoire de La Pocatière d’ici Pâques.

C’est pourquoi au lendemain du lancement de la campagne, Simon Lebel a contacté Mes soins restent ICI pour avoir des cœurs rouges à la disposition de ses employés, qu’ils portent fièrement depuis et qu’ils distribuent à la clientèle. « L’hôpital, ce n’est pas juste important pour la santé, c’est un pouvoir attractif important pour notre région. Un moteur économique non négligeable », de déclarer l’entrepreneur.

« L’hôpital, ce n’est pas juste important pour la santé, c’est un pouvoir attractif important pour notre région. Un moteur économique non négligeable. » – Simon Lebel

Promotion spéciale

En plus de cette implication, Simon Lebel a aussi décidé de mobiliser des entreprises de la région dans la mise en place d’une promotion spéciale en magasin qui doit permettre d’amasser des sous qui seront ensuite versés à la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima. En plus de Metro Plus Lebel, cette promotion implique un producteur de pommes de terre de Saint-Aubert, M. Ghislain Deschênes, et cinq autres entreprises, dont quatre de la région qui s’occupent actuellement des rénovations dans le supermarché. « Pour chaque 10 lb de pommes de terre Deschênes vendues en magasin, on remet 1 $ à la Fondation de l’Hôpital. Les cinq autres entreprises responsables des rénovations, Kamco, Armand St-Onge, Doc Électrique, Raynald Beaulieu, BonAir SD et nous, on vient ensuite doubler la mise », d’expliquer le propriétaire.

Lancée la semaine dernière, Simon Lebel espère amasser plus de 2000 $ avec cette promotion d’ici Pâques, date à laquelle elle doit prendre fin, ainsi que les rénovations. « Le but est de savoir qu’est-ce qui va se réaliser en premier : l’anesthésiste à l’hôpital ou nos travaux », ajoutait-il. Jusqu’à maintenant, tout porte à croire que les travaux vont se compléter avant, car les entrepreneurs auraient « pris de l’avance », selon lui. Ce pourquoi il n’exclut de poursuivre la promotion pour amasser le maximum de sous.

Fondation reconnaissante

Pour la directrice générale de la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima, Mme Sophie Robichaud, il s’agit d’une nouvelle source de financement inattendue en peu de temps après celle des guichets automatiques privés annoncés récemment. « Nous sommes reconnaissants, car avec tous les changements qui sont survenus dans le milieu de la santé ces dernières années, la mission de la Fondation prend encore plus de sens auprès de la population aujourd’hui », mentionnait-elle.

Fondée en 1983, la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima a pour but de contribuer au financement de projets d’acquisition d’équipements médicaux et autres équipements permettant le développement des services offerts au Centre hospitalier de La Pocatière.