Nous sommes le lundi 19 février 2018. La semaine dernière, la MRC de Kamouraska lançait la serviette pour la station de ski de Saint Pacôme. Désolation.
Quelle image nos élus municipaux vont-ils laisser sur le développement du Kamouraska? Je crois sincèrement qu’on a choisi la facilité plutôt que le combat.
On a qu’à regarder les investissements faits au Parc du Mont Saint-Mathieu qui a bénéficié de plusieurs millions de dollars comparativement au 300 000 $ offerts par M. Norbert Morin. Si la Station plein air a vécu plus de 50 ans, c’est grâce aux efforts des bénévoles et d’élus municipaux qui ont cru au développement d’infrastructures pour les familles. On se plaint du manque de main-d’oeuvre, mais les familles cherchent, en plus d’un travail, un milieu de vie. Nous devons garder le site de la Station plein air dans son intégrité comme un espace pour les familles. On peut facilement constater que nos élus municipaux n’ont pas de volonté à développer cette infrastructure.
Les décisions des dernières années viennent d’anéantir tout le travail fait par de nombreux bénévoles pour les jeunes de la région. Des municipalités se retrouvent sans épicerie, bientôt sans services de Desjardins, rien pour améliorer la situation. Saint-Pacôme a perdu le restaurant-motel l’Escale, la station de ski et bientôt son église… Ça va arrêter quand? D’une municipalité dynamique, nous perdons de plus en plus notre identité.
Comment le Kamouraska va se développer et attirer des nouvelles familles quand on voit que nos jeunes familles vont passer leurs fins de semaines à l’extérieur pour pratiquer leurs sports? Quand on va à l’extérieur, on dépense pour les repas, l’essence et pour de l’équipement à l’extérieur de notre beau Kamouraska. Moins d’achats locaux impliquent plus de difficultés pour nos commerces.
C’est une réflexion personnelle qui n’engage que ma vision du développement durable.
Gervais Lévesque, maire de Saint-Pacôme de 1996 à 2013