Environ 20 à 30 étudiants qui fréquentent le Cégep de La Pocatière doivent signer un contrat avec l’établissement parce qu’ils ont coulé plus de 50 % de leurs cours. Ils obtiennent ensuite une seconde chance, mais s’ils coulent encore à la troisième session, ils sont exclus du Cégep pour une session complète.
La directrice du Cégep, Marie-Claude Deschênes, confirme qu’on applique des règles ministérielles auxquelles le Cégep ne déroge pas. « Avec ce contrat pédagogique viennent des mesures d’aide. On ne laisse pas l’étudiant à lui-même », précise-t-elle.
« Avec ce contrat pédagogique viennent des mesures d’aide. On ne laisse pas l’étudiant à lui-même » – Marie-Claude Deschênes.
Comme mesure d’aide, on parle de rencontres régulières avec l’aide pédagogique individuelle, des consultations auprès de l’intervenant en toxicomanie, des ateliers d’aide à la réussite ou des consultations auprès du psychologue, le tout selon le problème que rencontre l’élève et qui explique ses échecs.
Un article de La Presse dénonçait récemment que dans certains cégeps, les jeunes en situation d’échecs obtenaient jusqu’à quatre chances, puisque les cégeps, pour rester à flot, avaient besoin d’eux, ce qui a étonné Mme Deschênes.
À La Pocatière, on affirme que le règlement est respecté, sauf en cas de situation majeure exceptionnelle et hors du contrôle de l’étudiant, soit dans des cas rarissimes.