Le chef du Parti québécois rendait visite à l’usine Bombardier de La Pocatière, cette semaine, comme nous l’apprenait Le Placoteux. Il déclarait alors « que l’indépendance du Québec était la seule valeur sûre pour assurer du travail à Bombardier de La Pocatière lors de futurs appels d’offres pour des contrats de matériels roulants dans la province. »
Or, le mardi 20 mars, il présentait un nouveau projet de transport pour Montréal et ses banlieues qu’il nomme le « Grand Déblocage » formé à la fois, de trains, d’autobus express et de tramways.
Ce nouveau projet aurait certainement été évalué avec plus de sérieux, s’il avait été déposé tout de suite après le rapport du BAPE, dont il reprend plusieurs de ses recommandations. Est-ce que les impératifs d’une campagne électorale ont prévalu sur ceux de l’intérêt public?
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour déposer leur projet « Grand Déblocage », alors que le projet REM est déjà enclenché? Il y a là, un manque flagrant de « timing » politique.
Autre manque de « timing » politique, pourquoi M. Lisée a fait sa conférence de presse en rapport avec le « Grand Déblocage » après avoir rencontré les employés de l’usine Bombardier de La Pocatière? Il aurait pu alors s’engager devant tous et toutes à garantir un pourcentage de 25 % de contenu Canadien en ce qui concerne les trains, autobus, tramways de son projet. Ce qu’il n’a pas fait.
Il a plutôt insisté sur la nécessité de faire l’indépendance! Pourtant, il s’est engagé à ne pas demander de faire l’indépendance durant son premier mandat, au cas où il serait élu.
Aussi, après ses contractions tordues visant à convaincre de la nécessité de l’indépendance du Québec, je doute fort qu’il ait engrangé une foule d’adhérents.
Mario Turcotte, Saint-Jean-Port-Joli