L’heure était au bilan pour la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet, lors de son assemblée générale tenue à la Salle Gérard-Ouellet de Saint-Jean-Port-Joli, le 18 avril dernier. Deux mois après avoir mis fin au contrat qui la liait à son directeur général, Luc Forgues, l’organisation se retrouve à la croisée des chemins et réfléchit à son orientation pour le futur.
Il n’y a pas péril en la demeure, mais les administrateurs de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet considèrent que le temps est venu de faire un examen interne de leur organisation. « Quelles sont les attentes des membres par rapport à nous, quelles sont nos priorités dans l’immédiat et quels sont nos objectifs futurs », de résumer simplement la présidente sortante, Mme Elizabeth Hudon.
Rappelons qu’au cours de la dernière année, la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet a fait l’expérience d’un directeur général à la tête de son organisation, le premier en 11 ans. L’expérience s’est toutefois terminée en février dernier pour des raisons principalement financières, mais également à cause de « divergences stratégiques », d’ajouter Mme Hudon.
« Doit-on continuer à trouver un moyen d’augmenter significativement nos revenus pour réembaucher un directeur général appuyé par une coordonnatrice à temps plein, ou on essaie de revoir nos orientations futures? » – Elizabeth Hudon
Néanmoins, même si les administrateurs considèrent cet essai un peu biaisé, car le directeur général n’a pu bénéficier comme prévu du soutien de la coordonnatrice de la Chambre qui est en congé de maladie depuis quelques mois, ils estiment que l’expérience leur a permis de répondre à certains questionnements face à l’avenir. « Doit-on continuer à trouver un moyen d’augmenter significativement nos revenus pour réembaucher un directeur général appuyé par une coordonnatrice à temps plein, ou on essaie de revoir nos orientations futures », de questionner Elizabeth Hudon.
À ce chapitre, la présidente sortante suggère d’évaluer différentes options comme offrir des services partagés avec d’autres organisations qui partagent sensiblement les mêmes préoccupations en matière de développement économique, ou même de partager certaines ressources avec ces mêmes organisations. « Il est peut-être temps de mettre plus en commun et de moins dédoubler », concluait-elle.