Plus de présence à venir au Kamouraska pour La Ruche Bas-Saint-Laurent

La Ruche Bas-Saint-Laurent veut mieux s’implanter au Kamouraska. Basée principalement à Rivière-du-Loup et Rimouski, La Ruche et son nouveau directeur, Julien Boucher, désirent faire davantage pour mieux faire connaître le fonctionnement de son modèle de financement participatif auprès des entrepreneurs de la région.

Lancé en décembre 2016, le concept de La Ruche a très peu bourdonné jusqu’à maintenant au Kamouraska. Très peu de projets ont utilisé la plateforme pour se financer. Tranquillement, les choses tendent à changer, selon Julien Boucher. « Un projet doit être annoncé sous peu et un autre est en attente », confiait-il. « Votre réalité économique et l’importance de votre secteur touristique font que les projets sont plus poussés en mars, avril ou mai », ajoutait-il.

Néanmoins, il reconnaît que La Ruche doit se faire connaître davantage dans le doux pays pour mieux enraciner son déploiement. « On travaille à déployer le modèle, des ateliers et des ambassadeurs sur votre territoire. On est conscient qu’il y a des réalités locales à respecter, ce pour quoi nous avançons actuellement à pas feutrer », confiait-il.

« On travaille à déployer le modèle, des ateliers et des ambassadeurs sur votre territoire. On est conscient qu’il y a des réalités locales à respecter, ce pour quoi nous avançons actuellement à pas feutrer. » – Julien Boucher

Dans cet esprit, Julien Boucher mentionnait qu’il proposera prochainement un atelier dans le cadre des Séjours exploratoires organisés par Place aux jeunes en région au Kamouraska. De plus, des ambassadeurs doivent être recrutés, ces derniers devant être issus du milieu des affaires et du milieu économique et être référés par un autre ambassadeur déjà en place. « Souvent, les ambassadeurs vont simplifier notre implantation sur un territoire, car ils ont tout intérêt à voir des projets se réaliser chez eux », d’indiquer Julien.

Qu’est-ce que La Ruche?

La Ruche Bas-Saint-Laurent consiste en une plateforme de financement participatif où des promoteurs cherchent à obtenir l’appui financier de leur communauté dans la réalisation de leur projet, en échange d’une contrepartie. Au préalable, ils sont souvent dénichés par des ambassadeurs issus du milieu socioéconomique de la région, qui eux peuvent les conseiller, au besoin, avant de se lancer dans leur campagne de financement participatif. « Ce n’est pas de la quête, car le promoteur promet quelque chose en échange de la participation financière. Si son objectif n’est pas atteint, personne n’est débité », de conclure Julien Boucher.