Les technologistes médicales du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont fait le bilan de la première année d’implantation du système OPTILAB, qui permet de centraliser l’analyse des échantillons des laboratoires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent au laboratoire serveur de Rimouski.
Le syndicat qui les représente, APTS, affirme que rien n’a bougé sur le terrain, sauf le fait que les technologistes médicales de la Gaspésie sont maintenant payées par le CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Le syndicat affirme également qu’il semble y avoir de la confusion dans la mise en place de la centralisation. On aurait aussi aboli quatre postes.
La répondante de l’APTS pour le Bas-Saint-Laurent, Mélanie Bernier, a aussi déclaré qu’il y aurait des failles en raison de deux logiciels qui ne s’arrimeraient pas. « Plus de 6000 résultats ne sont pas parvenus aux médecins qui avaient prescrit les analyses », a-t-elle affirmé.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a toutefois tenu à préciser que le problème n’a pas de lien avec OPTILAB, mais plutôt avec le rehaussement des systèmes d’information et l’arrimage entre les systèmes.
« Temporairement, des mesures de surveillance sont mises en place afin d’assurer de la synchronisation des systèmes en cause. Les médecins prescripteurs reçoivent les rapports et ont accès aux résultats électroniquement, ou papier, s’ils sont prescripteurs dans les systèmes », a précisé Lise Chabot du CISSS, ajoutant que la situation allait s’améliorer au cours des prochaines semaines.
Précisons que les résultats en question ne sont pas à valeur critique qui eux sont traités autrement et en priorité.