Malgré un vote à main levée s’opposant à la vente de la Station plein air à un promoteur privé désireux de ramener du ski alpin à Saint-Pacôme, la Municipalité étudiera tout de même cette option d’ici la mi-juin. D’ici là, une deuxième offre informelle pour un autre projet privé pourrait même se transformer en proposition concrète selon le maire, Robert Bérubé.
Décidément, la soirée d’informations ou consultation de lundi dernier a laissé plusieurs personnes dans la confusion à Saint-Pacôme. Alors qu’il s’était dégagé un appui favorable au projet de parc public présenté par la Municipalité au pied de la Côte-des-Chats et un rejet de la vente de la montagne à un promoteur désirant réopérer la Station plein air sous forme de centre de ski privé, Robert Bérubé estime que les gens présents ont mal interprété le résultat du vote à main levée. « Après la réunion, on a compris que la perception des gens était qu’ils avaient voté en faveur du projet de parc municipal et qu’on (le comité de travail) évacuait complètement l’option de la vente de la montagne. Ce n’est pas le cas », d’expliquer le maire.
« Après la réunion, on a compris que la perception des gens était qu’ils avaient voté en faveur du projet de parc municipal et qu’on (le comité de travail) évacuait complètement l’option de la vente de la montagne. Ce n’est pas le cas. » – Robert Bérubé
Dans les faits, Robert Bérubé mentionne que la Municipalité désire tout de même permettre au promoteur de faire une offre formelle. « Il nous a fait une première proposition de location-achat. En partant, ce n’est pas ce que nous désirons. Ce que nous voulons, si nous vendons, c’est quelqu’un qui achète les terrains à prix juste et raisonnable », d’ajouter le maire.
Deuxième projet
De plus, le comité de travail doit se pencher plus sérieusement sur un deuxième projet qui n’avait pas été mentionné, lundi dernier, car jugé à ce moment « pas assez concret. » « Il s’agit d’une lettre d’intention dans laquelle il n’est pas question de ski, mais d’autres activités comme des glissades d’eau, du vélo de montagne et du camping sauvage, entre autres », de mentionner Robert Bérubé.
Il ajoutait que dans sa missive, le possible promoteur se questionnait à savoir si la montagne était à vendre. « Je l’ai recontacté mercredi matin pour le mettre en relation avec le comité de travail et pour lui demander de préciser ses intentions, ou du moins, de déposer une offre formelle », de mentionner le maire.
Référendum?
Dans les deux cas, Robert Bérubé ajoute que les promoteurs ont jusqu’à la mi-juin pour déposer une offre précise qui doit servir de base de négociations pour la Municipalité. Si elles sont jugées intéressantes, elles seront alors présentées à la population de Saint-Pacôme.
Toutefois, il semble prématuré pour Robert Bérubé de parler de référendum sur l’avenir du site. « S’il faut en faire un, nous le ferons, mais ça demeure une démarche coûteuse et pour le moment, ce n’est pas ce que nous désirons », concluait-il.