D’ici quelques mois, la Municipalité de L’Islet devrait avoir réglé son problème de trihalométhanes (THM) dans son eau potable. Des travaux ont cours actuellement à l’usine de filtration afin de ramener le taux aux normes actuelles demandées par le ministère de l’Environnement.
Il y a quelques années, les THM n’étaient pas un problème dans l’eau de la Municipalité de L’Islet. Selon le maire, Jean-François Pelletier, ce sont les nouvelles normes gouvernementales en la matière, il y a quelques années, qui ont fait basculer la Municipalité du mauvais côté.
« Durant tout ce temps, les gens ne couraient aucun risque. Les niveaux de THM ne respectaient pas la norme, mais ils n’étaient pas assez élevés pour que ça soit nocif pour la santé publique. » – Jean-François Pelletier
Maintenant, depuis environ huit ans, L’Islet multiplie les tests afin de se conformer aux nouvelles normes. « Ça peut paraître long, mais c’est seulement l’automne dernier qu’on a trouvé la solution », d’expliquer le maire. « Durant tout ce temps, les gens ne couraient aucun risque. Les niveaux de THM ne respectaient pas la norme, mais ils n’étaient pas assez élevés pour que ça soit nocif pour la santé publique », ajoutait-il.
Qu’est-ce que les THM?
Les THM sont le fruit du contact entre les matières organiques et le chlore, lors du traitement de l’eau. Par la suite, lorsque l’eau se répand dans le réseau d’aqueduc, les THM se développeront si cette dernière vient à stagner dans les conduits. Pour permettre à la Municipalité de respecter le seuil de THM recommandé par le ministère de l’Environnement, L’Islet devra désormais faire passer son eau dans une phase de traitement supplémentaire à la résine, avant que cette dernière ne soit chlorée et envoyée dans le réseau d’aqueduc. Coût de l’opération : près de 3,5 M$. « Ça inclut la construction d’une unité de traitement des eaux supplémentaires qui comprend l’installation d’un bassin, voisin de l’usine de filtration actuelle », d’expliquer le maire.
Pour réaliser les travaux, la Municipalité a voté un règlement d’emprunt de 3 471 000 $, en février dernier, qui doit être remboursé au 1/3 par les redevances annuelles de la taxe d’accise, au cours des dix prochaines années. « Les travaux ont débuté en mars dernier et doivent se poursuivre jusqu’en octobre. En attendant, cela n’a aucun impact sur l’approvisionnement en eau des citoyens de L’Islet », de conclure Jean-François Pelletier.