Sainte-Anne-de-la-Pocatière voit maintenant à 360°

La Municipalité de Saint-Anne-de-la-Pocatière a maintenant une vue à 360° de son village et des alentours grâce à une toute nouvelle tour d’observation inaugurée le 26 juin en matinée sur un promontoire rocheux voisin de la halte routière municipale, à l’entrée ouest de son territoire sur la route 132.

Pas très haute à 7,6 mètres et facilement accessible, la nouvelle tour d’observation de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est désormais ouverte à tous, et cela, tout à fait gratuitement. Au total, elle peut accueillir une vingtaine de personnes en même temps. Pour le maire de la Municipalité, M. Rosaire Ouellet, cette tour est un attrait supplémentaire sur le site de la halte routière municipale. « Il s’agit du seul site touristique public à Sainte-Anne et notre volonté est de le mettre en valeur », indiquait-il.

D’ailleurs, dès l’an prochain, la Municipalité compte bien continuer de bonifier le site en complétant l’aménagement paysager à la base de la tour et en poursuivant le développement de sentiers pédestres derrière le casse-croûte. Sur la tour proprement dite, des panneaux informatifs seront ajoutés sur les garde-corps afin de permettre une meilleure interprétation du paysage et de l’environnement environnants de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

« On désirait quelque chose de différent, d’esthétique et qui s’harmonise bien avec la nature. » – Rosaire Ouellet

Bois à l’honneur

D’une valeur de 85 000 $, cette nouvelle tour d’observation a nécessité un investissement de 51 000 $ de la part de la Municipalité de Saint-Anne-de-la-Pocatière. Une somme de 34 000 $ en provenance du Fonds de développement des territoires – Volet amélioration des milieux de vie de la MRC de Kamouraska est venue compléter le montage financier. Pour le préfet, M. Yvon Soucy, ce projet, situé à la porte d’entrée ouest de la MRC, est une autre belle démonstration de l’expertise d’Art Massif qui a contribué par le passé à la construction de l’Édifice Claude-Béchard et bientôt à celle de la Maison du Kamouraska.

En ce qui concerne la tour d’observation de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Rosaire Ouellet avoue que pour sa Municipalité, l’utilisation du bois était non négociable. De plus, il soulignait qu’Art Massif avait déjà bien démontré son savoir-faire dans un projet pratiquement similaire au lac Trois-Saumons, à Saint-Aubert. . « On désirait quelque chose de différent, d’esthétique et qui s’harmonise bien avec la nature », a-t-il précisé.

Quant à la structure, le vice-président et directeur production et administration chez Art Massif, M. Michel Dubé, estime qu’elle peut durer indéfiniment si cette dernière est bien entretenue. Il ajoutait que de l’huile avait été appliquée au préalable sur le bois et que cette opération devait être répétée tous les trois à cinq ans. Autrement, la tour a été construite de telle sorte que l’écoulement de l’eau ne vienne pas abîmer la structure sur le long terme.