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Guillaume Wagner actuel et sans censure au Chalet d’Ixworth

L’humoriste Guillaume Wagner poursuit le rodage de son 3e one-man-show « Du cœur au ventre » et s’arrêtera au Chalet d’Ixworth de Saint-Onésime le mercredi 1er août prochain. Réputé pour sans franc-parler, Guillaume Wagner n’entend pas se gêner pour traiter de sujets aussi pointus que l’individualisme qui ronge notre société.

Narcissisme et individualisme, voilà deux gros maux qui rongent notre société aujourd’hui et Guillaume Wagner est à l’aise à les dénoncer. « C’est l’époque qui veut ça. Les médias sociaux prennent tellement de place dans notre quotidien qu’on ne peut pas faire comme si ça n’existait pas », de déclarer l’humoriste.

Néanmoins, il faut un minimum de « cœur au ventre » pour oser critiquer dans l’humour, cela va de soit, les conséquences de notre socialisation virtuelle. À cela il ajoute : « le fil conducteur du spectacle c’est le courage. Celui d’être soi-même et d’avoir le sentiment de faire la bonne affaire dans la vie », ajoutait-il.

« Le fil conducteur du spectacle c’est le courage. Celui d’être soi-même et d’avoir le sentiment de faire la bonne affaire dans la vie. » – Guillaume Wagner

Être soi-même, voilà une thématique qui sied plutôt bien à Guillaume Wagner. Au fil des ans, l’humoriste s’est fait connaître, entre autres, pour son franc-parler, et cela, sans nécessairement se préoccuper si ça allait plaire ou non. « Les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas du genre à me censurer », a-t-il mentionné.

Néanmoins, Guillaume Wagner n’est pas là pour donner des leçons, mais pour faire rire, tout simplement. « Peu importe le niveau avec lequel tu captes mes affaires, tu vas rire. Si ça te permet de pousser la réflexion plus loin en sortant de la salle, tant mieux, j’écris aussi mes shows dans cette optique. »

D’ailleurs, il avoue avoir une très belle réceptivité du public jusqu’à maintenant. Récemment, il terminait une première tournée de rodage sur la Côte-Nord. Non seulement cela lui a permis de constater que le spectacle fonctionnait bien dans sa structure actuelle, mais il a aussi pu constater à quel point le cadre intime des petites salles amenait une sorte d’esprit de confidences entre l’humoriste et le public. « Les petites salles, c’est un couteau à deux tranchants. Quand ça fonctionne, ça fonctionne vraiment bien, mais quand ça n’embarque pas, c’est pire que dans une grande. »