Un marché public au pont couvert de Saint-Onésime

Depuis maintenant quatre semaines, environ cinq producteurs agroalimentaires de Saint-Onésime et des environs se réunissent le mercredi, sous une formule 5 à 7, pour tenir un marché public à l’unique pont couvert du Kamouraska. Au grand bonheur des organisateurs, l’engouement semble de plus en plus fort d’une semaine à l’autre.

Jessy Lévesque habite à proximité du pont couvert de Saint-Onésime depuis quelques années. Producteur maraîcher, il avait le goût de se rapprocher de sa clientèle, sans trop s’éloigner de chez lui. Tout un défi quand on habite en forêt à près de 15 minutes du cœur du village de Saint-Onésime. « Je passais tous les jours devant le pont couvert et il ne se passait jamais rien. Pourtant, c’est le plus bel atout de notre municipalité. Beaucoup de gens viennent ici pour se baigner dans la rivière. Je me suis dit que j’allais créer un marché pour animer le pont et vendre mes légumes », a-t-il raconté.

« C’est un rendez-vous en milieu de semaine sous forme de 5 à 7. Des amis musiciens viennent de temps à autre pour jouer de la musique et mettre un peu d’ambiance. » – Jessy Lévesque

Appuyé de sa conjointe, Véronique Dubé, et d’une autre amie productrice de produits agroalimentaires, Billie Marcuzzo, ils ont approché la Municipalité qui leur a offert son appui. D’autres amis producteurs ont décidé de se joindre à eux tous les mercredis de 17 h à 19 h. Depuis, ils sont en environ cinq chaque semaine à vendre des fruits et légumes, des produits transformés et de l’artisanat. « C’est un rendez-vous en milieu de semaine sous forme de 5 à 7. Des amis musiciens viennent de temps à autre pour jouer de la musique et mettre un peu d’ambiance », d’ajouter Jessy Lévesque.

Jusqu’à maintenant, le simple pouvoir de la page Facebook et le bouche-à-oreille ont suffi au Marché du Pont Couvert à attirer une cinquantaine de personnes en moyenne chaque semaine. Ce qui réjouit l’instigateur du projet qui rêve déjà de voir le pont couvert rempli à pleine capacité de producteurs dans un avenir proche. « Je ne crois pas qu’on fasse compétition au marché public de La Pocatière. Nous, nous sommes là la semaine et ça ne dure que 2 h. En fait, nous sommes complémentaires », de conclure Jessy Lévesque.