La CAQ s’engage à régler les problèmes d’accès aux soins au Kamouraska

Appuyée par le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, M. François Paradis, la candidate de la CAQ dans Côte-du-Sud s’engage à régler les problèmes d’accès aux soins de santé au Kamouraska, notamment décriés par le comité Mes soins restent ICI. Parmi les solutions proposées, la décentralisation est du nombre.

La création des CISSS dans le cadre de la réforme du réseau de la santé du ministre Gaétan Barrette expliquerait, entres autres, les problématiques d’accès aux soins de santé actuellement vécus au Kamouraska. Du moins, c’est le constat que fait la Coalition Avenir Québec. « On a pris un modèle montréalais qu’on a exporté vers les régions. Ça ne fonctionne pas », de déclarer François Paradis.

« Ce qu’il faut retenir, c’est que le modèle reste à déterminer et qu’on ne rejouera pas dans les structures. Ce qu’on veut, c’est pouvoir s’asseoir avec les intervenants du milieu pour en venir à la meilleure solution possible pour assurer une qualité de soins aux Kamouraskois. » – Marie-Ève Proulx

Si elle est élue, la CAQ désire décentraliser les décisions au sein des Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) afin qu’elles soient mieux adaptées aux réalités et aux besoins de vastes territoires comme celui du Bas-Saint-Laurent. Pour y parvenir, la CAQ parle de « redémocratiser » les conseils d’administration des établissements de santé, où les administrateurs sont actuellement nommés par le ministre de la Santé. Il n’exclut pas non plus de nommer une sorte de « directeur des soins » pour la région du Kamouraska qui pourrait mieux communiquer les besoins en matière de santé auprès des hautes instances du CISSS à Rimouski. « Ce qu’il faut retenir, c’est que le modèle reste à déterminer et qu’on ne rejouera pas dans les structures. Ce qu’on veut, c’est pouvoir s’asseoir avec les intervenants du milieu pour en venir à la meilleure solution possible pour assurer une qualité de soins aux Kamouraskois », de déclarer Marie-Ève Proulx.

Selon elle, le milieu n’a pas eu l’écoute qu’il méritait ces dernières années alors que le comité Mes soins restent ICI dénonçait une diminution des services à la population au Kamouraska. « Si ce comité de citoyens existe toujours, c’est parce que les gens ne sont toujours pas satisfaits et que les problématiques n’ont pas été réglées. Comme candidate, ça me préoccupe, et c’est pourquoi la CAQ s’engage à ce que les citoyens du Kamouraska ne soient plus victimes de découvertures médicales dans le futur. »