Michel Forget, candidat péquiste à l’élection provinciale dans Côte-du-Sud, a présenté vendredi midi à La Pocatière les principaux engagements de son parti en matière de santé. Selon lui, ces engagements se distinguent de ceux de la CAQ qu’il qualifie plutôt d’orientations.
Michel Forget est catégorique. Seul le Parti québécois a des engagements aussi concrets à proposer en matière de santé. « Le regroupement des Médecins québécois pour le régime public et Mme Régine Laurent, ex-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, disent que c’est le plus beau programme, tous partis confondus », a-t-il indiqué.
Parmi ces engagements, un fait appel à la décentralisation afin de miser sur le développement de services de proximité. Un autre vise à rendre les CISSS et CIUSSS plus représentatifs et plus près des localités. À ce chapitre, Michel Forget mentionne que le PQ veut revoir dans chacun des établissements une personne responsable qui pourra « voir venir et mieux prévoir » l’organisation des soins. Il ajoute que ces responsables pourraient être appelés à siéger sur le conseil d’administration des CISSS et que ce sont eux qui seraient responsables d’élire le PDG de l’organisation, actuellement nommé par le ministre.
« Ce que j’ai compris de la rencontre de presse de François Paradis et Marie-Ève Proulx, cette semaine, c’est que s’ils sont élus, ils vont s’asseoir pour regarder ce qu’ils peuvent faire. Leur approche me semble un peu tardive dans le contexte actuel. » – Michel Forget
Mauvaise réforme
Selon Michel Forget, la réforme imposée en santé par le gouvernement libéral, ces dernières années, n’a absolument rien apporté de bon pour les citoyens de Côte-du-Sud. Il accuse même le député Norbert Morin de ne pas avoir été suffisamment à l’écoute du milieu qui décriait la situation. « Il a été le digne représentant du PLQ dans la circonscription, mais pas celui des citoyens de Côte-du-Sud », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la CAQ, il dit que le Parti québécois rejoint le parti seulement sur le fait qu’ils ne veulent pas rejouer avec les structures. « On ne veut pas refaire subir un traumatisme au réseau de la santé », d’assurer Michel Forget. Toutefois, il estime que les engagements de son parti sont le fruit d’un travail amorcé il y a bien longtemps. « Ce que j’ai compris de la rencontre de presse de François Paradis et Marie-Ève Proulx, cette semaine, c’est que s’ils sont élus, ils vont s’asseoir pour regarder ce qu’ils peuvent faire. Leur approche me semble un peu tardive dans le contexte actuel. »