Financement agricole Canada (FAC) vise amasser 25 000 lb de denrées alimentaires dans le cadre de son opération annuelle FAC en campagne contre la faim. L’organisation estime qu’en atteignant son objectif, c’est l’équivalent de 75 000 repas qu’elle rendra disponible aux plus démunis de la région.
Lancée en 2004, la Campagne contre la faim de FAC se déroule annuellement dans les 100 bureaux de l’organisation répartis partout au Canada. Adjointe relations d’affaires au bureau de Financement agricole Canada à Rivière-du-Loup, Nancy St-Pierre mentionne que c’est au Québec que la campagne fonctionne le mieux depuis son lancement il y a 14 ans.
Dans la région, la campagne est également de plus en plus connue. À titre d’exemple, elle cite un don de 5000 $ offert annuellement depuis trois ans par un généreux donateur anonyme. « Nous on calcule qu’avec 1 $, on a l’équivalent de 3 lb de denrées ou un repas. Avec 5000 $, on peut dire qu’on fait environ 15 000 repas. C’est majeur », précisait-elle.
« Nous on calcule qu’avec 1 $, on a l’équivalent de 3 lb de denrées ou un repas. Avec 5000 $, on peut dire qu’on fait environ 15 000 repas. C’est majeur. » – Nancy St-Pierre
25 000 lb
Cette année, FAC fixe à 25 000 lb l’objectif de denrées à récolter dans la région de Kamouraska-Rivière-du-Loup. Les organismes bénéficiaires seront Moisson Kamouraska, le Carrefour d’Initiatives Populaires de Rivière-du-Loup, le Centre Accueil-partage du Kamouraska et 18 écoles de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup. Les denrées, quant à elles, seront récoltées dans les écoles de Kamouraska-Rivière-du-Loup entre le 9 et le 18 octobre. Il est également possible de faire des dons en ligne sur le site de Financement agricole Canada. « On prévoit un arrêt chez Moisson Kamouraska le 12 octobre. On sera appuyé par le député Bernard Généreux et son équipe, le préfet Yvon Soucy et les gens de la Commission scolaire », de préciser Nancy St-Pierre.
Selon elle, grâce à la Campagne contre la faim de FAC, organismes et écoles de la région seront en mesure de mieux répondre aux besoins des plus démunis, en attendant les paniers de Noël. « Notre campagne est à une période clé de l’année, tout de suite après la rentrée scolaire, qui on sait, n’est pas facile financièrement pour les familles à faible revenu. Ce qu’on récolte avec notre campagne permet de compenser dans l’immédiat et même de compléter des paniers de Noël dans certains villages. C’est un apport qui peut faire la différence », concluait-elle.