Pratiquement deux ans jour pour jour après le lancement du tome 1 de Côte-du-Sud Événements oubliés, l’auteur Maurice Gagnon de Saint-Pacôme récidive avec un tome 2 encore plus fidèle à son titre.
Il l’avait pratiquement promis lors du lancement du tome 1 de cette série en 2016. Plusieurs municipalités n’avaient pas été couvertes dans le premier livre et il n’excluait pas faire un deuxième tome dans lequel pourrait figurer quelques-uns de leurs événements oubliés. « J’invite les gens à me contacter, s’ils ont des histoires à raconter », avait-il dit. Deux ans plus tard, Maurice Gagnon a rempli sa promesse et présentait le résultat de ses recherches à l’occasion du lancement de Côte-du-Sud Événements oubliés tome 2, le vendredi 9 novembre dernier à la Salle Albert Royer du Club de golf de Saint-Pacôme.
« J’avais moins eu le temps de fouiller les histoires de L’Islet-Sud dans le premier livre. J’en ai beaucoup plus cette fois-ci. » – Maurice Gagnon
Ainsi, ce deuxième livre reprend la même thématique que le premier en proposant une série d’anecdotes et de portraits de personnalités locales marquantes, comme le lutteur Marcel Pelletier, le député Réal Gauvin ou même Alice Dumont, la première femme photographe au Québec. « J’avais moins eu le temps de fouiller les histoires de L’Islet-Sud dans le premier livre. J’en ai beaucoup plus cette fois-ci », d’indiquer l’auteur.
Toutefois, il reconnaît avoir eu plus de difficulté à trouver des sujets cette fois-ci, même si plusieurs de ses rencontres lui ont permis de repartir non pas avec une, mais deux histoires. « Je trouve qu’on est encore plus dans les événements oubliés. Le pourcentage de petits événements est beaucoup plus grand que dans le premier livre », confie-t-il.
Même s’il avoue avoir éprouvé le même plaisir dans le processus de création de ce deuxième tome que lors de la réalisation du premier, Maurice Gagnon ne croit pas qu’il en écrira un troisième. « Ça serait bien par contre que la partie ouest de la région, autour de Montmagny, soit faite. Je crois que ça vaudrait la peine que quelqu’un s’y attarde », concluait-il.