Bombardier : 170 employés travailleront au prolongement des voitures Azur

170 employés travailleront au prolongement du contrat des voitures Azur pour le métro de Montréal à l’usine Bombardier de La Pocatière. Néanmoins, une centaine de mises à pied doivent avoir lieu d’ici la reprise du travail à la mi-2019.

Estimé à 580 M$, dont 448 M$ pour l’usine de La Pocatière, ce prolongement de contrat doit permettre l’assemblage de 153 voitures supplémentaires sur une période de 18 mois. Au total, 170 employés travailleront à ce contrat, dont la livraison des premières voitures doit avoir lieu en 2020 à raison d’un train par mois (neuf voitures). Le travail doit reprendre d’ici juillet 2019.

D’ici là, une centaine de personnes doivent être mises à pied d’ici la fin de la première mouture du contrat Azur. « Grâce aux autres contrats que nous avons amenés à l’usine de La Pocatière, cette année, c’est environ 150 mises à pied de moins que nous ferons. Au début de l’année, on en prévoyait 250 », de mentionner Benoit Brossoit, président de Bombardier Transport en Amériques.

Au plus fort du contrat, le nouveau président du syndicat des travailleurs de l’usine Bombardier à La Pocatière, Claude Michaud, estime qu’il y aura autant d’employés à l’œuvre qu’il y en a à l’heure actuelle. « Cols blancs et cols bleus mélangés, on devrait tourner autour de 566 travailleurs », a-t-il mentionné.

Nouvelle douce amère

Heureux de cette annonce, le maire de La Pocatière Sylvain Hudon a tout de même mentionné avoir le sentiment que les élus régionaux doivent toujours revenir à la charge afin d’assurer du travail à l’usine de La Pocatière, lorsqu’il s’agit de contrats impliquant une participation financière du gouvernement provincial ou fédéral.

À ce propos, la ministre déléguée au développement économique régional, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, s’est voulue rassurante. « Je crois qu’on peut se réjouir de cette nouvelle aujourd’hui à La Pocatière, mais maintenant on doit avoir un plan d’action à plus long terme pour l’économie des régions et ce qu’on s’apprête à faire au gouvernement du Québec », concluait-elle.