Tristan Martin, 18 ans, originaire de Saint-Germain-de-Kamouraska, a contribué à faire adopter une résolution proposant de déployer des écoles d’agriculture inspirées de l’ITA de La Pocatière afin de contrer la famine dans le monde. Le tout s’est déroulé lors d’une simulation du conseil de l’ONU réalisée à l’université de Pennsylvanie.
Étudiant au Baccalauréat international, profil Gestion des entreprises au Cégep Garneau à Québec, Tristan Martin en était à sa première participation avec 11 autres étudiants de son établissement d’enseignement à cette simulation tenue annuellement à l’université de Pennsylvanie. La compétition, qui réunissait pas moins de 1400 étudiants, principalement des États-Unis, est également ouverte aux étudiants canadiens. Depuis une dizaine d’années, le Cégep Garneau y participe. Cette année, la compétition s’est déroulée lors de la fin de semaine du 8 et 9 novembre derniers.
« Des alliances se sont formées entre les différentes délégations (pays). La nôtre a pondu un document de 12 pages dans laquelle il était notamment suggéré de déployer un réseau d’écoles spécialisées dans l’enseignement agricole. J’ai suggéré cette action en m’inspirant du principe derrière la création de l’ITA à La Pocatière. » – Tristan Martin
« Le déroulement est assez simple. Les étudiants se font attribuer un pays qu’ils doivent représenter comme à l’ONU. Nous, nous représentions le Royaume du Tonga, un archipel d’îles situé dans le Pacifique, près des îles Fidji », de préciser Tristan.
Au terme du week-end, le conseil devait entériner des actions à l’intérieur d’une résolution visant à diminuer la famine dans le monde. « Des alliances se sont formées entre les différentes délégations (pays). La nôtre a pondu un document de 12 pages dans laquelle il était notamment suggéré de déployer un réseau d’écoles spécialisées dans l’enseignement agricole. J’ai suggéré cette action en m’inspirant du principe derrière la création de l’ITA à La Pocatière », d’expliquer l’étudiant kamouraskois.
Son idée a particulièrement plu, d’une part parce qu’elle allait permettre une uniformisation des techniques agricoles enseignées et qu’elle contribuait à diminuer la dépendance alimentaire des pays sous-développés face aux pays occidentaux. Acceptée par la coalition de nations à laquelle il appartenait, cette action et l’ensemble de la proposition dans laquelle elle se trouvait ont remporté la compétition au terme de la simulation.
Heureux de sa participation, Tristan Martin tentera prochainement de participer à un autre événement du genre organisé à l’échelle canadienne par l’université McGill. De plus, il pense même qu’il poursuivra ses études en sciences politiques. « J’hésitais beaucoup entre ça et l’administration. Mon expérience en Pennsylvanie est venue confirmer mon choix. »