Les propriétaires d’immeubles résidentiels et non résidentiels connaîtront une hausse de 0,005 $ du 100 $ d’évaluation au chapitre de la taxe foncière, à la suite du budget 2019 de la Ville de La Pocatière. Évalué à 8 777 924 $, le budget est en croissance de 3,12 % par rapport à l’exercice précédent.
Pour les immeubles résidentiels, la taxe s’établira à 0,955 $/100 $ pour l’an prochain, comparativement à 0,95 $/100 $ l’an dernier. Ainsi, une résidence évaluée à 171 000 $ verra son compte de taxes augmenter de 9 $. Pour les immeubles non résidentiels, le nouveau taux sera de 1,455 $/100 $. « Dans l’ensemble, il s’agit d’une hausse de 3,34 % pour l’ensemble des propriétaires », d’expliquer le maire Sylvain Hudon.
En ce qui concerne les taxes spéciales et les taxes de services comme l’aqueduc et les égouts, aucune augmentation n’est prévue pour 2019. « On a fait très attention pour ne pas augmenter les dépenses », de préciser le maire.
Les principales dépenses à la hausse sont attribuables notamment à une augmentation de la quote-part de la MRC, une hausse de la contribution à la bibliothèque dans la foulée des travaux de réaménagement réalisés récemment, l’intégration de la Halte marine intégrée dans le projet de Maison du Kamouraska et l’embauche de deux personnes pour un poste laissé vacant depuis deux ans qui a été scindé en deux.
En matière de revenus, soulignons un montant de 140 000 $ de Recyc-Québec provenant du régime de compensation pour la collecte sélective des matières recyclables, 51 737 $ en péréquation versés par le gouvernement du Québec et une somme de 94 100 $ issue des revenus des parcs éoliens.
« On veut aussi se préoccuper de l’ancien aréna et voir si on ne peut pas trouver une subvention qui permettrait de réhabiliter le bâtiment. » – Sylvain Hudon
Priorités 2019
Au cours de la prochaine année, la Ville de La Pocatière prévoit retourner en soumission afin d’ajuster la chaussée qualifiée de « dos d’âne » à l’approche du pont de la rivière Saint-Jean sur la 9e Rue, poursuivre avec son projet de traverses piétonnières autour du Centre Bombardier et procéder aux aménagements du futur parc industriel Charles-Eugène-Bouchard, si le ministère de l’Environnement donne le feu vert au projet d’aqueduc et d’égout de la Municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Une somme doit également être affectée à la voirie et à l’achat d’un nouveau véhicule de déneigement. « On veut aussi se préoccuper de l’ancien aréna et voir si on ne peut pas trouver une subvention qui permettrait de réhabiliter le bâtiment », de mentionner Sylvain Hudon.
Il ajoutait que même si la Ville disposait encore d’une marge de manœuvre pour la réalisation de projets importants, le mot d’ordre pour les prochaines années était de trouver le financement nécessaire à travers les différents programmes de subventions gouvernementales disponibles afin de limiter l’impact sur le compte de taxes des citoyens.