Ras L’Bock construira une usine de 2,3 M$ à La Pocatière
L’information circulait déjà depuis un moment, mais elle n’avait toujours pas été confirmée par les propriétaires. Le secret de polichinelle a finalement été officialisé : la microbrasserie Ras L’Bock construira une usine de production dans le parc de l’Innovation à La Pocatière. Un projet évalué à 2,3 M$. Cette nouvelle usine doit permettre à l’entreprise de Saint-Jean-Port-Joli de faire passer sa capacité de production de 1000 hectolitres par année à 6000 hl, dès sa mise en fonction au printemps prochain. La construction du bâtiment doit être réalisée au courant de l’hiver par l’entreprise Kamco Construction de La Pocatière. Il sera situé à l’entrée ouest du Parc de l’Innovation, face à Solutions Novika, et emploiera une quinzaine de personnes au maximum de sa production, en plus d’abriter une boutique où seront vendus tous les produits brassicoles de Ras L’Bock.
Une campagne de financement pour appuyer la relance du Camp Canawish
Le Camp Canawish de Rivière-Ouelle rouvrira bel et bien en 2019. En appui à cette relance, le conseil d’administration dévoilait une campagne de financement, intitulée « Ensemble pour Canawish 2019 », qui s’échelonnera jusqu’au 30 juin prochain. Selon le nouveau directeur général du Camp, M. Jean-Denis Guignard, cette campagne de financement est rendue nécessaire en raison de la suspension temporaire de la subvention au fonctionnement du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. « Comme nous n’avons pas ouvert l’été dernier, nous n’étions pas éligibles à la subvention pour 2018, ni 2019. La bonne nouvelle, c’est qu’en ouvrant l’été prochain, on se qualifie pour 2020 », a-t-il précisé. Le conseil d’administration a donc besoin d’au moins 50 000 $ pour concrétiser cette ouverture. Néanmoins, Jean-Denis Guignard assure que le camp ouvrira comme prévu l’été prochain, que l’objectif soit atteint ou non. Une coordonnatrice a même déjà été embauchée pour l’été 2019, d’annoncer Margot Lavoie, adjointe à la direction. « Qualifions donc la somme à amasser de levier important », d’ajouter M. Guignard.
Un gros contrat de VIA Rail échappe à Bombardier
Siemens Canada a décroché auprès de VIA Rail Canada l’important contrat de conception et de construction de 32 nouvelles rames bidirectionnelles qui desserviront plus de 4,5 millions de voyageurs par an sur le parcours le plus achalandé de VIA Rail, soit le corridor Québec-Windsor. Plusieurs auraient souhaité que le contrat revienne à Bombardier Transport, qui aurait pu être aidé par une exigence de contenu local canadien. Siemens dit avoir pour objectif d’utiliser du contenu canadien dans une proportion de plus de 20 % en ce qui concerne les fournitures et les services. Jusqu’à la dernière minute avant l’annonce, certains croyaient encore que la décision pouvait être renversée. Des centaines de travailleurs de Bombardier étaient sortis dans la rue pour dénoncer cette absence de contenu local exigé du fédéral. Les employés cherchaient l’appui de leur gouvernement.
Un octogénaire mort gelé devant la porte de sa résidence
Un homme de 85 ans qui habitait la résidence Domaine la Rose des Bois à La Pocatière a été retrouvé couché au sol à l’extérieur en pyjama, mort d’hypothermie. La coroner Renée Roussel s’est penchée sur les circonstances de ce drame. Le 14 mars au matin, Georges Dionne a été vu dans son lit vers 6 h 15 par une préposée. À 7 h, il était introuvable. Vers 7 h 45, il a été trouvé dehors, inconscient, couché sur le côté près de la porte d’entrée verrouillée. La température de son corps était de 28,9 °C et son cœur ne battait pas. Lors du transport vers l’hôpital de La Pocatière, les manœuvres de réanimation ont été arrêtées parce qu’un certificat de non-réanimation en cas d’arrêt cardiorespiratoire a été trouvé dans son dossier. Roussel s’est penchée sur les circonstances du décès. Deux hypothèses sont ressorties du lot. La résidence où il demeurait avait des portes d’entrée sécurisées qui nécessitaient la composition d’un code sur un clavier numérique afin qu’elles puissent être ouvertes à l’entrée comme à la sortie. M. Dionne était dans une unité fermée. La première hypothèse est qu’un résident qui aimait pelleter la neige aurait gardé la porte d’entrée des employés entrouverte à l’aide d’un morceau de bois, morceau de bois dont la résidence s’est débarrassée depuis. Le scénario qu’elle estime le plus probable est que Georges Dionne serait sorti par la porte la plus près de sa chambre, celle des employées. Il se trouve qu’à deux reprises depuis l’accident, le personnel de la résidence a constaté que cette porte d’entrée ne se fermait pas bien et que l’électro-aimant était en cause. La coroner conclut à une mort accidentelle.
Plus de 20 000 $ amassés grâce au GOvember
Le GOvember a conclu sa seconde édition lors d’un 5 à 7 chez Peterbilt à Saint-Pascal. Pour l’occasion, plusieurs maires et même Paolo Noël avaient mis leurs barbes à prix, permettant de faire grimper les montants amassés pendant tout le mois à plus de 20 000 $. Les organisateurs sont plus que satisfaits. Les gens d’affaires ont encore une fois embarqué et étaient très autonomes dans leurs démarches. Ils se sont approprié l’événement, qui vise à faire la promotion de la santé masculine, tout en mettant de l’avant les commerçants de Saint-Pascal jusqu’à L’Islet. Les montants seront remis cette année à trois organisations : la Fondation André-Côté, la Fondation de l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima et le Projet Pères de la Maison de la famille du Kamouraska.