Les producteurs agricoles de L’Islet déplorent ne pas pouvoir obtenir un sou de compensation pour leur deuxième coupe de fourrage lors de l’été sec connu en 2018. Pendant ce temps, ceux du Kamouraska sont beaucoup plus compensés.
Selon Steve Pelletier de la ferme C.Pelletier et fils, président du syndicat local de l’UPA dans L’Islet, la Financière agricole calcule les précipitations de pluie entre deux dates et ne tient pas compte pas si la pluie est tombée en début ou fin de période. « Nous la pluie est tombée au mois de mai, quand il y avait encore de la neige. La Financière agricole considère qu’il est tombé assez de pluie pendant notre période de coupe », dit-il.
« On a le choix de la station météo et on prend toujours la plus proche. Si on avait coché La Pocatière, ça aurait été cinq et 10 fois plus compensé selon la même grosseur de ferme. Ceux de Saint-Roch-des-Aulnaies qui s’étaient assurés sur la station de La Pocatière sont satisfaits. » – Steve Pelletier
Ils ont obtenu une compensation sur la première coupe où il a été considéré que la perte de rendement avait été d’environ 25 % dans le secteur de L’Islet. Certains regrettent de ne pas avoir sélectionné la station météo de La Pocatière, plutôt que de Saint-Jean-Port-Joli.
« On a le choix de la station météo et on prend toujours la plus proche. Si on avait coché La Pocatière, ça aurait été cinq et 10 fois plus compensé selon la même grosseur de ferme. Ceux de Saint-Roch-des-Aulnaies qui s’étaient assurés sur la station de La Pocatière sont satisfaits », a dit M. Pelletier.
54 producteurs de L’Islet ont rencontré dernièrement la Financière agricole pour avoir des explications, une participation record selon M. Pelletier. « La Financière agricole, c’est juste un calcul mathématique qu’ils prennent. Ils ne viennent pas regarder sur les fermes le nombre de balles qu’on sort », a dit Steve Pelletier. « On ne sait pas ce qui va arriver, mais on ne sentait pas d’ouverture ».
Les producteurs veulent une compensation plus proche de la réalité. Certains auraient acheté jusqu’à 50 000 $ de fourrage pour compenser la sécheresse cet été.
Tous s’attendaient à une meilleure compensation et plusieurs sont découragés. La plupart se sont procurés suffisamment de foin, mais à gros prix.