Le promoteur du Grand labyrinthe Servlinks, Luc Pelletier, songe à développer un labyrinthe dont les murs seront bâtis avec des boîtes de carton recyclées. Par ce projet, il désire faire un clin d’œil à la société de consommation qui amène avec elle le suremballage des produits.
Devant le succès de fréquentation du Grand labyrinthe en été, Luc Pelletier désire depuis un moment trouver un concept similaire qui pourrait se déployer durant la saison hivernale. Après avoir jonglé un temps avec l’idée d’un labyrinthe de neige, voilà qu’il met le projet sur la glace pour se concentrer sur celui d’un labyrinthe de carton, un concept encore jamais développé, selon lui. « J’ai fait des recherches sur le web et j’ai rien trouvé d’équivalent », confie-t-il.
Moins complexe, moins dispendieux et à l’abri des intempéries, le labyrinthe de carton serait réalisé dans un grand local commercial vacant du Centre La Pocatière. « Je suis actuellement en discussion avec les propriétaires pour le tenir à cet endroit », d’indiquer Luc Pelletier.
Il ajoute que son idée permettrait d’animer ce secteur commercial de La Pocatière, souvent laissé à lui-même, en plus de sensibiliser les gens aux questions environnementales. « Offrir une deuxième vie à des boîtes de carton, ça s’inscrit dans l’esprit de l’économie circulaire. Ça nous sensibilise aussi à la surconsommation qui est accompagnée d’un suremballage de nos produits », explique-t-il.
« Offrir une deuxième vie à des boîtes de carton, ça s’inscrit dans l’esprit de l’économie circulaire. Ça nous sensibilise aussi à la surconsommation qui est accompagnée d’un suremballage de nos produits. » – Luc Pelletier
Pour bien illustrer cette réalité, Luc Pelletier dit être prêt à utiliser des boîtes de carton de toutes les tailles, que ce soit la petite boîte à savon Irish Spring ou la grosse dans laquelle a été emballé un téléviseur 60 pouces. « Les gens peuvent même les personnaliser avant de me les donner. Ça donnerait une valeur ajoutée au labyrinthe, un côté plus artistique », a-t-il déclaré.
D’ailleurs, il mentionnait que plusieurs personnes l’avaient déjà contacté pour lui proposer leurs boîtes. « Je ne me suis pas fixé de nombre maximal. Je vais ramasser tout ce qu’on va me donner. La seule condition, c’est que les boîtes soient en bonne condition. Une vieille boîte à pizza souillée, ça ne fonctionnera pas », précisait-il.
Montage
À ceux qui se demandent de quelle façon Luc Pelletier réalisera le montage des murs du labyrinthe, la réponse est fort simple. « Je vais reconstituer les boîtes et les relier entre elles avec de la corde pour qu’elles demeurent fixes. »
Si tout se déroule comme prévu, il compte ouvrir le labyrinthe de carton de mars à juin. Par la suite, il se consacrera à la réalisation du grand labyrinthe de maïs qui sera cette année le plus grand au monde.
Si vous avez en votre possession des boîtes de carton que vous aimeriez faire don pour la conception du labyrinthe, ou même un site d’entreposage à proposer, contactez Luc Pelletier sur la page Facebook du Grand labyrinthe Servlinks.