Environ 80 % des travaux devant améliorer la pression de l’eau au sein du réseau d’aqueduc de Saint-Philippe-de-Néri ont été réalisés à ce jour. La dernière phase devrait être réalisée ce printemps.
Selon le maire Frédéric Lizotte, le gros des travaux consistait à ajouter un suppresseur qui doit permettre d’augmenter la pression de l’eau au sein du réseau. Il reste maintenant à ajouter la pression. À moins d’un revirement de situation, l’opération devrait se faire au printemps. « On a pris cette décision afin d’éviter la possibilité de bris en saison hivernale », ajoute-t-il.
Grâce à ce suppresseur, Frédéric Lizotte mentionne que c’est jusqu’à 35 lb de pression (35 PSI) de plus qui pourraient être ajoutées à l’intérieur du réseau. « Des tests graduels seront faits pour trouver dosage qui conviendra à l’ensemble des citoyens », de déclarer le maire.
« Des tests graduels seront faits pour trouver dosage qui conviendra à l’ensemble des citoyens. » – Frédéric Lizotte
Système par gravité
Fonctionnant par gravité, le réseau d’aqueduc de Saint-Philippe-de-Néri délivre une pression inégale aux résidents qui y sont branchés. Le Placoteux était le premier média à relever cette situation en octobre 2017.
À l’époque, l’ancien maire de la Municipalité, Gilles Lévesque, indiquait que les citoyens habitant au sud du chemin de fer avaient en moyenne 20 lb de pression (20 PSI), alors qu’elle était autour de 50 PSI pour les résidants de la route 230, en plein cœur du village. Une famille voisine du maire actuel déclarait même, rapport du plombier à la main, avoir une pression de 0 PSI, sinon négative en période de pointe sur le réseau, entraînant toute une série de complications dans l’accomplissement de leurs tâches domestiques quotidiennes. « On est intervenu pour apporter des solutions à cette famille en attendant de s’attaquer au problème de tout le réseau. Tout devrait rentrer dans l’ordre pour eux dès que nous ajouterons la pression au réseau », de rappeler Frédéric Lizotte.
Amortissement
Au total, cette intervention sur le réseau d’aqueduc doit coûter 250 000 $ à la Municipalité. L’ensemble des travaux doit être payé à même le surplus accumulé, de préciser le maire. « On est dans l’attente de Québec à savoir si nous aurons un retour de la taxe sur l’essence. Si jamais c’est le cas et qu’il est rétroactif au 1erjanvier de cette année, on prendrait cet argent pour l’appliquer au remboursement des travaux », de conclure Frédéric Lizotte.