Des plans B pour contrer la pénurie de fourrages en période de sécheresse

Un conseiller en productions végétales propose des alternatives aux producteurs biologiques qui se retrouvent vulnérables lors de période de sécheresse comme l’été dernier.

Alexandre Tourigny viendra présenter quelques solutions lors d’un atelier le 27 février au Symposium Resto Boutique à Rivière-du-Loup. Une bonne partie de la journée est consacrée au maïs ensilage comme plan B à la pénurie de fourrage traditionnel.

« Avec les changements climatiques, on assiste à l’augmentation des écarts et des extrêmes de température. Certaines plantes comme le maïs, qu’on ne pensait pas pouvoir cultiver avant, peuvent être développées, on est de plus en plus capable de le faire. » – Alexandre Tourigny

« Avec les changements climatiques, on assiste à l’augmentation des écarts et des extrêmes de température. Certaines plantes comme le maïs, qu’on ne pensait pas pouvoir cultiver avant, peuvent être développées, on est de plus en plus capable de le faire », indique M. Tourigny.

Selon lui, ceux qui ont mis cette culture de l’avant s’en sont mieux sortis lors de l’été exceptionnellement sec l’an dernier. Il y a toutefois une certaine adaptation pour les producteurs, en comparaison avec les cultures de fourrages traditionnelles. Par exemple, le maïs est cultivé en rang espacé de 30 pouces, ce qui nécessite des actions différentes pour le fourrage traditionnel qui occupe tout l’espace. D’un point de vue météorologique régional, cette solution s’apprêterait bien jusqu’à Rivière-du-Loup.

D’autres plans B intéressants sont proposés, comme des plantes tolérantes à la chaleur et à la sécheresse qui peuvent être cultivées durant la rotation des producteurs, par exemple, après la coupe de foin à la mi-juin. Selon M. Tourigny, ces alternatives offrent un bon rendement. Seul bémol : les plantes sont plus sensibles au gel.

« L’an passé, on s’est un peu retrouvé devant le fait accompli. Là, c’est possible de planifier pour la prochaine saison. L’idée est d’être moins vulnérable et de s’adapter aux changements climatiques », de conclure M. Tourigny.

Pour s’inscrire à l’atelier du 27 février, contacter Mélodie Beaulieu au 418 863-3532.