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Inquiétude pour la viabilité des résidences privées pour aînés dans les régions

Sera-t-il possible, à long terme, de permettre à tous les aînés du Québec de vieillir dans la communauté? C’est la question que pose le Regroupement québécois des résidences pour aînés, de passage dans la région. La réponse est oui, si le gouvernement pose certaines actions, estime la directrice adjointe du regroupement Chantal St-Onge.

Les défis sont plus grands en région, selon elle, parce que les résidences sont plus petites. Les résidences font face à plusieurs défis : augmentation des dépenses d’exploitation, resserrement des exigences gouvernementales, pénurie de main-d’œuvre, entre autres.

« Déraciner des aînés de leur milieu, qu’ils perdent leurs réseaux et leurs repères, c’est terrible », dit Chantal St-Onge. C’est que 678 petites résidences (15 à 40 unités) au Québec sont menacées présentement, affirme-t-elle. La situation est criante en région.

Quelques solutions ont été proposées à la ministre responsable des Aînés Marguerite Blais. « Il y a le dossier des gicleurs, où l’on demande l’augmentation des subventions par unité, mais aussi de rembourser à mesure des étapes des travaux pour éviter que la petite résidence doive faire un gros emprunt », ajoute Mme St-Onge.

Aussi, une bonification du crédit d’impôt pour le maintien à domicile des aînés serait bienvenue. Les résidences privées pour aînés aimeraient aussi qu’il existe une méthode de fixation des loyers tenant mieux compte de leur réalité. Actuellement, les prix sont fixés selon une grille de la Régie du logement, alors que les résidences doivent charger à la pièce les services comme les repas ou le lavage.

Le Regroupement québécois des résidences pour aînés compte 751 membres, gestionnaires et propriétaires et fait, ces jours-ci, une tournée des régions pour échanger avec ses membres sur la question.