La MRC de Kamouraska prévoit investir 40 000 $, en plus de son budget d’entretien annuel, pour l’amélioration de la chaussée d’un tronçon de la Route verte dans la Grande-Anse à La Pocatière. Une aire de repos, en bordure du parcours, doit également subir une cure de jeunesse.
Annuellement, entre 27 000 et 30 000 $ sont injectés pour l’entretien de la Route verte au Kamouraska. 50 % de cette somme provient de la MRC, tandis que l’autre moitié est issue du programme d’entretien du ministère des Transports (MTQ). Principalement, l’argent investi sert à l’entretien du tronçon en poussières de pierre d’une longueur de près de 11 km dans la Grande-Anse à La Pocatière.
Cette année, en plus du 15 000 $ qu’elle injecte annuellement, la MRC de Kamouraska allongera un 40 000 $ supplémentaire pour retravailler la chaussée de ce tronçon sur une distance de 2,5 km. Une partie de cette somme viendrait du Fonds de développement des territoires (FDT) de confirmer Thérèse Brodeur, conseillère en développement rural à la MRC de Kamouraska. « On va aussi poursuivre les travaux de réfection de la halte du Cap Martin. L’an dernier, toutes les rampes avaient été refaites, cet été on prévoit teindre de nouveau l’ensemble de la structure », ajoute-t-elle.
Financement difficile
Si cette injection d’argent est la bienvenue, il n’en demeure pas moins que la Route verte souffre d’un sous-financement à la grandeur du Québec. En 2014, le seul programme d’entretien existant avait fait les frais du gouvernement libéral de l’époque, forçant les MRC à s’en remettre à elles-mêmes pour le maintien du réseau à l’échelle de la province. Si les budgets sont revenus depuis, ils n’ont malheureusement pas été majorés, sinon très peu, de mentionner Thérèse Brodeur. « L’argent est plus facile à trouver quand vient le temps de monter un projet de Route verte que pour l’entretien du réseau proprement dit. On a essayé d’aller voir d’autres fonds d’investissement, mais ça ne cadrait pas. Dans ce contexte, développer et améliorer la Route verte sur notre territoire, c’est un défi », déclare-t-elle.
Pour la directrice générale de Promotion Kamouraska, Pascale Dumont-Bédard, il faudrait que la Route verte devienne une priorité pour le MTQ. « Y’a-t-il possibilité d’impliquer d’autres ministères pour aider au financement, comme le ministère du Tourisme par exemple? Il y a une réflexion à faire », conclut-elle.