Louis-Daniel Miville de Saint-Pamphile et Félix-Antoine Leblond de La Pocatière sont très heureux de leur dernière année passée avec l’Everest de la Côte-du-Sud. Affiliée au Centre d’études collégiales de Montmagny, l’équipe en était à sa première année d’opération au sein de la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LJHAAAQ).
Avec une fiche de 24 victoires, 23 défaites et une défaite en bris d’égalité en 48 parties jouées, l’Everest de la Côte-du-Sud en a surpris plus d’un après une première année d’opération. Septième au classement à la toute fin de la saison, son parcours s’est terminé le 15 mars dernier au terme du tournoi à la ronde, première étape des séries éliminatoires de la LJHAAAQ. « Je crois qu’on peut être fier du chemin parcouru. On est parti de zéro et une belle chimie s’est installée dès le début entre les joueurs de l’équipe », de confier Félix-Antoine Leblond, 20 ans, gardien de but de la formation.
Autre honneur non négligeable pour l’Everest, Simon Olivier a été nommé entraîneur-chef de l’année par ses pairs, lors du Gala méritas de la LHJAAAQ. Pour les deux joueurs de Kamouraska-L’Islet, cet honneur démontre bien tout le sérieux de l’organisation dans laquelle ils évoluaient. « Je dirais qu’ils nous ont beaucoup aidés à trouver le bon équilibre entre le hockey et les études. En matière d’encadrement, c’était parfait », de déclarer Louis-Daniel Miville, 17 ans, ailier gauche au sein de l’Everest.
Des propos appuyés par son coéquipier, qui a évolué au sein d’autres équipes de hockey junior AAA à travers le Québec avant de joindre les rangs de l’Everest. « Personne n’était laissé à lui-même. Pour une première année, l’organisation a vraiment assuré », d’ajouter Félix-Antoine.
Jouer chez soi
Au-delà des résultats, cette première année d’opération pour l’Everest de la Côte-du-Sud est venue remplir une mission primordiale : contrer l’exode des jeunes en permettant à toute une génération de joueurs de Bellechasse, de Montmagny, de L’Islet et de Kamouraska de jouer du hockey de haut calibre dans leur région, tout en poursuivant leurs études. Pour Félix-Antoine Leblond, étudiant de troisième année en Sciences de la nature, l’Everest a très bien respecté sa promesse. « Ça faisait déjà un bon trois ans que j’avais quitté la maison pour continuer à pratiquer mon sport. En étant repêché par l’Everest, j’ai pu me rapprocher de chez nous et de ma famille pour une année, avant de commencer l’université à l’automne », mentionne-t-il.
Pour Louis-Daniel Miville, qui poursuivra ses études en Sciences humaines pour une deuxième année, l’Everest peut même en venir à leur ouvrir de belles portes sur le marché de l’emploi régional. « Les gens ont aimé nous suivre durant l’année et on fait plein de connaissances. En plus, ils ont vu le sérieux qu’on met dans le sport et nos études. Qui sait, il y a peut-être de belles opportunités qui nous attendent », conclut-il.