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Saint-Jean-Port-Joli s’ouvre aux petites maisons

Saint-Jean-Port-Joli est maintenant la deuxième municipalité de la MRC de L’Islet, après Tourville, à autoriser la construction de petites résidences à des endroits précis de son territoire et selon certaines conditions.

Ce règlement de zonage a été adopté lors de la dernière séance du conseil municipal tenue le 4 mars 2019. Il s’applique à des constructions fixes et stipule que dans les secteurs de villégiature de la Municipalité, principalement situés en bordure du fleuve, il est désormais autorisé d’y bâtir des résidences ayant pour superficie minimale au sol de 21 mètres carrés et une façade d’un minimum de 6 m. Toutefois, si la zone de villégiature se trouve dans une bande de 60 m située de part et d’autre de la route 132, la superficie minimale au sol autorisée est plutôt de 55 mètres carrés pour une façade d’un minium de 7 m.

« On apporte cette nuance, car on veut préserver l’homogénéité des constructions sur la 132. Dans les zones de villégiatures plus isolées, comme c’est moins à la vue, on fait preuve de plus de flexibilité parce qu’on estime que ça va moins dénaturer le village », d’expliquer Stéphen Lord, directeur général de la Municipalité.

Même si les terrains pouvant accueillir ce type de maisons ne sont pas si nombreux à Saint-Jean-Port-Joli, de reconnaître Stéphen Lord, il n’en demeure pas moins que la Municipalité a choisi de revoir son règlement parce qu’elle a déjà fait l’objet de demandes pour ce type de construction, par le passé. « On voulait être prêt si jamais d’autres demandes survenaient », mentionne-t-il.

De plus, en ajoutant cette corde à son arc, Saint-Jean-Port-Joli juge qu’elle sera plus attractive pour des retraités en quête d’une résidence secondaire moins grande, ou auprès de jeunes familles à la recherche de minimalisme. « Quand on sait que le prix des terrains au bord de l’eau est souvent plus élevé, si on sait qu’on peut construire moins grand pour diminuer les coûts, le rêve d’une vue sur le fleuve, par exemple, peut redevenir accessible pour certains », de conclure Stéphen Lord.