Un vol est survenu dans la nuit de vendredi à samedi chez Antiquités du Kamouraska. Le propriétaire de l’entreprise, Serge Dionne, craint ne pas revoir la couleur des objets dérobés.
Un baril de chênes, des vieux bidons de lait, un rouet et quelques caisses de bois constituent l’essentiel du matériel qui a été volé, selon le propriétaire. De plus, il précise que ceux-ci se trouvaient à l’extérieur de l’entreprise. « C’est ma publicité, en quelque sorte. Je suis ouvert depuis deux ans et j’ai toujours exposé des antiquités à l’extérieur. Je ne me suis jamais rien fait voler », d’avouer celui qui ne compte pas déclarer le vol auprès de son assureur étant donné la faible valeur monétaire de ce qui a été subtilisé, soit 300 $.
Néanmoins, Serge Dionne mentionne que les objets en question sont tout de même parmi les plus convoités par sa clientèle. « Des barils en chêne, j’en ai vendu deux durant la fin de semaine. Si je ne m’étais pas fait voler le troisième, je l’aurais vendu, c’est sûr », confie-t-il.
Même s’il mentionne avoir porté plainte auprès de la Sûreté du Québec, Serge Dionne ne croit pas qu’il reverra ses antiquités de sitôt. « Je n’ai pas de caméras à l’extérieur du commerce, ça risque d’être difficile de retrouver les voleurs », poursuit-il.
Présence policière suffisante
Du côté de la Sûreté du Québec, le responsable des communications au Bas-Saint-Laurent Claude Doiron n’a pas voulu confirmer s’il y avait enquête dans ce dossier. Toutefois, il a tenu à préciser que la présence policière sur le territoire du Kamouraska est suffisante, même durant la nuit, défaisant l’argument que cet acte ait pu se produire en raison d’un manque d’effectifs en sol kamouraskois. « Il n’y a pas de vagues de vols au Kamouraska actuellement. C’est tranquille sur votre territoire depuis un bout de temps, même durant la nuit. Tout ce qu’on rapporte, c’est des gestes isolés ici et là », ajoutait-il.
Rappelons qu’en décembre dernier, la Ville de La Pocatière avait adopté une résolution demandant à la MRC de Kamouraska de vérifier si la Sûreté du Québec fonctionnait à effectif réduit sur le territoire. Une demande que le préfet de Kamouraska, Yvon Soucy, avait qualifiée de récurrente chez les maires de sa MRC.