La campagne électorale n’a pas été officiellement déclenchée, mais déjà le député conservateur de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup Bernard Généreux se considère en élection. Profitant du passage de son collègue de la région de Québec Gérard Deltell, M. Généreux en a profité pour officialiser le début de cette campagne.
Les quatre dernières années ont été un véritable feu roulant de l’avis de Bernard Généreux. Très actif sur les médias sociaux, il a aussi parcouru son grand comté de long en large plus d’une fois, ne serait-ce que par la tenue de ses différentes cliniques de passeport ou ses quatre tournées portant sur le tourisme, les entreprises, l’agroalimentaire et bientôt le milieu communautaire. « Le but n’était pas seulement de mettre le député en évidence, mais les gens en avant et les éléments qui composent notre comté qui parfois sont inconnus du public », confie-t-il.
Bref, ceux qui suivent les activités de Bernard Généreux depuis son élection en 2015 ont probablement l’impression que le député est en campagne depuis quatre ans, ce que le principal intéressé ne dément pas. « Au lendemain de mon élection, je me suis juré que je serais présent dans mon comté et j’ai tout fait dans ce sens-là. C’est aussi pourquoi je me suis beaucoup impliqué pour faire avancer des œuvres caritatives que je juge être des services essentiels », ajoute-t-il.
Bilan
Au-delà de cette présence, le bilan de Bernard Généreux sera fort probablement attaqué par ses futurs opposants lors de la prochaine campagne électorale. Lors de son premier mandat à titre de député fédéral, de 2009 à 2011, les annonces semblaient plus régulières et les résultats plus concrets. À cela, Bernard Généreux rappelle que son parti était également au gouvernement. Il estime également qu’il y a beaucoup de travail dans l’ombre qui a été réalisé ces quatre dernières années, malgré le fait qu’il siégeait à l’opposition. « Mon équipe et moi avons travaillé quotidiennement à faire avancer les dossiers du comté. On interpelle régulièrement les députés et les membres du gouvernement sur la colline parlementaire à Ottawa pour les faire cheminer le plus rapidement possible. »
De plus, s’il reconnaît que le palier fédéral est aussi celui qui est le plus loin du quotidien des gens, il croit tout de même qu’il y a beaucoup de champs d’action sur lesquels un député peut faire une différence auprès de ses électeurs. « Notre équipe a développé une expertise forte autour des questions qui touchent l’immigration et le chômage, par exemple. On en est en ligne directe avec les acteurs clés dans ces dossiers », déclare-t-il.
De son côté, Gérard Deltell estime qu’un gouvernement conservateur ferait une différence concrète dans le quotidien des électeurs québécois. « Le rapport d’impôt unique au Québec, nous sommes en accord avec ça chez les conservateurs, mais les libéraux fédéraux, eux, n’en veulent pas », rappelle-t-il.
D’ailleurs, c’est ce qui fait dire aux deux hommes que leur parti n’a jamais été aussi prêt à séduire les Québécois en vue de la prochaine élection fédérale prévue cet automne. « Ce sera ma 4eélection et la gang du parti au Québec n’a jamais été aussi bien organisée. Je crois que nous sommes en avance sur nos adversaires et je suis déjà prêt à en découdre avec eux », de conclure Bernard Généreux.